Le président sénégalais Macky Sall supprime le poste de Premier ministre.

Macky Sall est pressé : sa décision de supprimer le poste de premier ministre est mise en chantier, avec rigueur, minutie et rapidité.


En 24 heures chrono, le chef de l’État sénégalais a rencontré les députés de la majorité présidentielle, pour leur expliquer les raisons qui justifient son option (aller plus vite et, être plus efficace pour accélérer le travail gouvernemental, au service des citoyens), et, le lendemain (ce jour), faire adopter le projet de loi portant modification de la constitution, en conseil des ministres.

Aujourd’hui, le bureau de l’Assemblée nationale recevra le projet de loi qui va être examiné et, sans aucun doute, voté par la majorité parlementaire, qui a les voix nécessaires pour le faire. La procédure prendra, cependant, un peu de temps, pour être bouclée.

Mais, au vu de la cadence imprimée par Macky Sall, le deuxième mandat est mené tambour battant. Pas de temps à perdre, mais aussi, pas de faux débat à entretenir.
C’est ainsi que Macky Sall a balayé d’un revers de main, le faux débat agité dans une certaine presse, sur « le troisième mandat ».

« Je n’y pense même pas » a-t-il asséné, pour fermer la bouche aux colporteurs de fake news.

Ce qui est à l’ordre du jour, c’est bien « la patrie avant le parti », d’où cette volonté inflexible de rationaliser, de diminuer le train de vie de l’État : réduction du nombre de ministres, de personnel au palais présidentiel, économie sur le carburant, l’électricité, les logements conventionnés, les véhicules administratifs etc.

Dans tous les secteurs, le président sénégalais va assainir et imposer une gestion sobre et vertueuse, celle qu’il a toujours préconisée et que les contingences politiques n’ont pas permis de mettre en œuvre, avec fermeté.

La longue période électorale étant, maintenant close, Macky Sall siffle la fin de la récréation. L’homme est conscient de sa mission et de l’impératif catégorique de satisfaire les besoins urgents, voire vitaux, de la majorité des citoyens.

L’objectif de créer un million d’emplois et cent mille logements sociaux montre bien l’ambition affichée, et la volonté patriotique qui la sous-tend. Macky Sall qui a relevé le défi des infrastructures, est revigoré pour relever celui de l’« économie sociale », au sens large.

Le second mandat le motive autant, voire plus que le premier, car il ponctuera, si Dieu le veut, 12 ans de mission au service du peuple sénégalais. Il s’agit bien d’un mandat pour la postérité, pour un homme qui a reçu l’onction du suffrage populaire.

Ses camarades de parti et alliés doivent se mettre à la hauteur des enjeux historiques et, continuer à travailler, d’arrache-pied, aux côtés du président Macky Sall, pour lui permettre d’entrer, avec panache, dans le Panthéon national du Sénégal. Lui, ne se laissera pas distraire et, il le fait savoir et agit, en conséquence.