Les difficultés pour l’approvisionnement en Kérosène, liées à la crise en Ukraine, n’épargnent pas le Sénégal. Mais les autorités assurent avoir pris toutes les mesures nécessaires pour faire face à cette crise et assurer la continuité de l’activité aéroportuaire dans le pays.

Les autorités sénégalaises ont « pris toutes les mesures utiles et nécessaires et déployé des solutions d’urgence pour faire face » aux difficultés d’approvisionnement en kérosène liées à la crise en Ukraine. C’est, en effet, ce qu’a indiqué la Direction générale de l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD.SA), dans un communiqué remis à la presse, hier lundi.

Le document indique, en effet, qu’« à travers une lettre en date du 15 avril 2022, le Directeur général d’AIBD SA a été informé par son homologue de S.M.C.A.D.Y, société en charge de l’approvisionnement du kérosène, des difficultés dans l’avitaillement dudit carburant »

Dès lors, assure la Direction générale de l’AIBD SA, « les autorités sénégalaises ont pris toutes les mesures utiles et nécessaires et ont déployé des solutions d’urgence pour faire face à cette situation nouvelle », souligne le document, précisant que cette situation est « consécutive à une conjoncture internationale défavorable »,  couplée aux « tensions inédites sur les prix de certaines matières premières ».

Ce qui a « fortement perturbé le système d’approvisionnement en kérosène de ladite société », ajoute le document.

Toutefois, l’AIBD.SA « s’est résolument engagée dans la recherche de solutions afin d’assurer la continuité des activités aéroportuaires au niveau du Sénégal », indique le texte, ajoutant qu’à partir du samedi 17 avril 2022, tous les opérateurs aériens opérant à l’Aéroport international Blaise Diagne sont requis de prendre les dispositions nécessaires pour transporter la quantité de carburant nécessaire pour assurer l’autonomie en carburant des vols retour ».

Par ailleurs, précise le document « des dérogations exceptionnelles pourront toutefois être accordées, sur demande, par l’Agence nationale de l’aviation civile et de la Météorologie (ANACIM) pour répondre à des contraintes opérationnelles de certains transporteurs aériens ».

Dans tous les cas, l’AIBD a promis de rester « ouvert à l’exploitation durant cette période ».