L’indice 2021 de bonne gouvernance des ressources naturelles de Natura resource governance (NRGI), institution réputée basée à New-York, Londres et Accra, a décerné la note de 82/100 au Sénégal qui prend, ainsi, la première place en Afrique.

Le Ghana qui trustait le rang de numéro 1, depuis 2017, est rétrogradé à 13 points, avec une note de 69/100.

A cette notation exceptionnelle pour sa gestion des hydrocarbures (82/100), le Sénégal ajoute celle de 75/100 pour celle de son secteur minier.

Largement en tête en Afrique, le Sénégal talonne le numéro 1 mondial, la Norvège  qui obtient 86/100.

La performance du pays de la Téranga s’explique, entre autres, par son cadre réglementaire et législatif solide qui témoigne de l’engagement vérifiable des pouvoirs publics d’agir, dans le respect de la loi et la volonté inébranlable de défendre les intérêts des populations.

C’est dans cette optique qu’il faut comprendre l’élaboration d’un nouveau code minier, d’un nouveau code pétrolier et d’un nouveau code gazier.

Le président Macky Sall qui est ingénieur géologue de formation et qui a dirigé PETROSEN, connaît très bien le secteur et les réformes qu’il fallait mettre en œuvre pour y enraciner redevabilité, transparence et rigueur dans la gestion, à tous les niveaux.

La volonté politique est réelle d’informer les citoyens sur tous les aspects qui concernent l’exploitation, et auparavant l’exploration, l’attribution des contrats, les études d’impacts environnementaux et même d’éventuels conflits d’intérêts.

Il n’y a ni tabou, ni culte du secret, car il s’agit de gestion de richesses publiques qui appartiennent à tous les sénégalais.

Macky Sall est un homme des terroirs qui tient particulièrement à l’équité territoriale et c’est pourquoi il veille jalousement à ce que les collectivités locales, vivant sur les sites d’exploitation, bénéficient aussi  des revenus générés par les ressources naturelles.

Acteurs politiques, collectivités locales, notabilités diverses et variées, société civile, syndicats etc. ont été conviés à toutes les rencontres organisées par l’Etat sur toutes les questions liées à la gestion du pétrole, du gaz et des minerais que renferment le sous-sol national, onshore et offshore.

La démarche sénégalaise est fille d’une réflexion approfondie sur les expériences critiques d’autres pays qui ont subi « la malédiction du pétrole ».

Elle est l’ombre portée d’un choix démocratique qui impose la redevabilité et donc la transparence.

Il y a cohérence, sincérité et action efficace.

La note d’excellence attribuée au Sénégal est donc méritée et constitue aussi, une exhortation à continuer sur le chemin de l’effort pour sauvegarder les richesses nationales pour qu’elles servent l’action globale de développement, en faveur du peuple.

C’est le seul combat qui vaille pour un Etat démocratique qui a pour seule boussole l’émergence économique, sociale et culturelle.

En 2023, les premiers barils de pétrole sont attendus et un basculement historique se produira pour un pays et un peuple résilients et déterminés à conquérir un avenir radieux.