Le jusqu’auboutisme de Netanyahou est entrain de « faire boomerang » contre lui, tant la situation exécrable que subissent les Gazouis est intolérable, inacceptable et révoltante.

La bande de Gaza, déjà « prison à ciel ouvert » est devenue un cratère fumant des éclats de bombes que Tsahal continue de larguer, depuis maintenant plus de 200 jours.

Selon l’ONU,70 % du territoire est détruit et le ministre de la santé du Hamas déclare que le nombre de morts dépasse 34000.

Et les obus continuent de pleuvoir, sans répit !

Netanyahou continue d’affirmer qu’il y a encore des lieux à « nettoyer pour éradiquer totalement le Hamas ».

Lesquels ? Après le Nord dévasté et le Sud tapis de bombes, sans oublier les tunnels ratissés.

Maintenant, c’est la localité de   RAFA, à la frontière égyptienne, qui est ciblée et où une « attaque est prévue ». Malgré les négociations en cours et l’espoir de les voir aboutir à un « cessez le feu de 40 jours », au moins, avec la libération d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens.

C’est cette situation scandaleuse qui suscite la colère des étudiants américains qui ont organisé, depuis une semaine, des protestations, dans 24 Etats et plus de 40 universités.

Ce soulèvement gêne aux entournures les autorités américaines qui se retrouvent entre le marteau du « soutien indéfectible à Israel et l’enclume de l’impératif catégorique de ne pas accepter les crimes et la famine dont sont victimes les civils palestiniens.

En vérité tous les occidentaux font face à ce dilemme: comment cautionner la théorie de la « culpabilité collective des palestiniens »,suite aux massacres perpétrés par le Hamas ,en territoire israélien ,le 7 octobre 2023 ?

Cette théorie est indéfendable car elle tout simplement fausse.

Il faut donc dénoncer les crimes israéliens, à Gaza et rejeter les actes du gouvernement de Netanyahou que, rien ne justifient, sauf sa volonté de sauver sa peau, après les faillites retentissantes de ses services de renseignement et de ses forces de défense le 7 octobre dernier.

Netanyahou et les ultras de l’extrême droite qui complètent sa coalition (qui n’a que 4 voix de majorité), veulent une guerre sans fin qui leur évitera de faire face à leurs responsabilités dans le fiasco qui a abouti à la mort de 1200 civils israéliens et la prise d’environ 200 personnes en otage.

ET, aussi à l’échec patent de la guerre en cours qui n’a encore permis que la libération de 2 otages.

Des dizaines d’otages restent encore entre les mains du Hamas que Netanyahou a juré d’éradiquer et qui n’y arrive toujours pas. Malgré toutes les atrocités commises depuis plus de 7 mois.

La vérité est qu’Israél ne peut pas éradiquer le Hamas qui, certes représente une infime minorité des Palestiniens, mais a des racines populaires et défend une cause que partage des millions de membres du peuple palestinien.

Ce qui se passe actuellement, renforce le Hamas et précipite dans ses rangs de nombreux jeunes sans repères et sans espoir dans l’enfer de GAZA.

L’onde de choc planétaire qu’apportent les étudiants américains, maïs aussi français (Sciences_ PO Paris, l’école de journalisme de Lille, etc.), les étudiants mexicains qui sont entrés dans la danse, met Israél au banc des accusés.

C’est une très mauvaise publicité pour ce pays qui a, pour ainsi dire, un contrat moral avec l’Histoire, du fait de la Shoa.

L’acharnement de Netanyahou fait beaucoup de tort à son pays et à ses soutiens.

Accuser tous ceux critiquent d’antisémitisme ne va pas prospérer car d’agressé, Israël est devenu agresseur, acteur d’une « vengeance sans fin » qui suscite une légitime indignation dans le monde entier.

Pour vu que la brèche ouverte par les étudiants américains dont les universités ont une aura planétaire, fasse réfléchir l’opinion publique israélienne pour qu’elle accentue la pression sur le gouvernement Netanyahou.

Un cessez le feu définitif est la seule option lucide maintenant.