Assemblée générale de l’union Africaine

Hier mercredi 22 avril 2020, le bureau élargi de l’Union africaine chargé du suivi de l’impact du Coronavirus, a tenu une réunion en visioconférence, impliquant plusieurs chefs d’État africains, pour définir une position commune dans le cadre des actions de riposte contre le Coronavirus.

Dimanche dernier, le Président de l’Union africaine, Cyril Ramaphosa, président de l’Afrique du Sud à nommé le quatuor qui compose la task-force, chargée de mobiliser les ressources pour la lutte contre le Covid-19.

Il s’agit de :

– l’Ivoirien Tidjane Thiam, ex-patron du Crédit-Suisse, la Nigériane Ngozi Okondjo Iweala, ex-directrice générale de la Banque mondiale, le Rwandais Donald Kaberuka, ex-gouverneur de la Banque africaine de développement et le Sud-africain Trevor Manuel, président de Old Mutual et ex-ministre des Finances, coordonnateur du groupe.

Ces nouveaux Envoyés spéciaux de l’Union africaine (UA)ont pour mission de mobiliser des ressources financières qui permettront au Continent de relever les défis économiques provoqués par la pandémie du coronavirus.

Ils sont chargés également d’appuyer sur l’accélérateur, pour l’obtention d’un soutien rapide et concret de la part du G20, de l’Union européenne (UE) et d’autres institutions financières internationales.

Selon le président de l’UA, Cyril Ramaphosa : “il s’agira de soutenir les économies africaines qui sont confrontées à de sérieux défis économiques avec un plan de relance complet pour le continent y compris une dette annulée ou, au moins, différée ».

Les quatre nouveaux envoyés spéciaux ont en commun leurs « puissants » réseaux dans la finance internationale.

Déjà, le président de la république du Sénégal, M. Macky Sall avait plaidé l’annulation de la dette africaine, ce à quoi, les chefs d’État du continent sont largement revenus, lors du sommet en visioconférence d’hier.

Un fonds africain de riposte vient d’être mis sur pied. Certains pays africains dont le Sénégal se sont déjà engagés à casser la tirelire pour donner le bon exemple.

Ce dynamisme diplomatique, sans précédant, présage d’un réveil, certes tardif, du continent africain, et annonce les prémices d’une prise de conscience de ses dirigeants, obligés par le Covid-19 de chercher des solutions africaines aux problèmes du continent.