Les déclarations sur les dirigeants du Sénégal d’Ousmane Sonko font réagir toute la scène politique.

Depuis qu’il a été radié du corps des inspecteurs des impôts et domaines, Ousmane Sonko s’est lancé en politique avec pour objectif de faire le buzz tous les jours.

Dans cette fuite en avant, il ne recule devant rien et vient de franchir le Rubicon de l’appel au meurtre en déclarant que « tous les quatre présidents du Sénégal méritent d’être fusillés ». Vous avez bien lu ! Donc y compris Senghor qui est déjà mort !

Sonko ne respecte rien et pire fait l’apologie du crime : comment qualifier autrement ses déclarations filmées et enregistrées dans une vidéo ? Caught on tape, dirait-on en anglais.

Ne pouvant nier l’évidence, il s’étonne « qu’une vidéo vieille de quelques mois soit mise en ligne maintenant ». Il ne s’étonne pas d’avoir tenu des propos venimeux et criminels mais qu’ils soient rendus publics.

Sonko ne renie rien mais cherche à noyer le poisson devant la réaction très vive de la classe politique, toutes tendances confondues. Il essaie de se réfugier derrière des jeux de mots et tente désespérément d’accuser le parti APR.

Personne n’a été filmé à la place de Sonko et il n’a pas été doublé, non plus. C’est lui et lui seul qui a proféré les mots scandaleux sortis de sa bouche pour « fusiller » les « quatre présidents du Sénégal ».

La justice doit sévir, et maintenant, car Sonko devient un danger public et la démocratie doit être protégée contre des gens comme lui qui ne respectent pas les règles du jeu et le Droit tout court.

Un appel au meurtre relève de l’enquête judiciaire car c’est un acte gravissime.
Ousmane Sonko multiplie les dérives car sa collecte de parrainages bat de l’aile et l’avenir de sa candidature à la candidature s’assombrit. Et, comme Gribouille, pour devancer la pluie diluvienne de la honte qui va s’abattre sur lui, il se jette dans le torrent et la boue des outrances verbales.

Cela ne saurait être toléré, faute de quoi, d’autres seraient encouragés à surenchérir dans le culte du scandale. Sonko doit être mis face à ses responsabilités. La démocratie n’est pas l’anarchie et, il y a des limites qu’il est interdit de franchir. De par la loi !

Sonko n’a pas besoin d’un rappel à l’ordre, il doit être traduit en justice. Toute faiblesse coupable serait une porte ouverte où d’autres faux démocrates comme lui et vrais pyromanes politiciens s’engouffreraient pour agir violemment. Le verbe n’est pas innocent. Il peut produire le pire comme l’histoire nous l’enseigne.

Sonko doit répondre de ses actes.