La loi permettant la restauration du poste de Premier ministre a été votée par les députés ,en session plénière,  à l’Assemblée nationale du Sénégal, hier Vendredi.

92 députés ont voté pour,2 contre et 8 se sont abstenus.

Le curieux est que les députés de l’opposition qui ont fait beaucoup de bruit  sur ce projet de loi ,n’ont pas été conséquents.
Seuls 2 d’entre eux ont voté contre ; alors qu’il y  a des dizaines de députés d’opposition au sein de l’Hémicycle.

On peut aussi penser que les arguments du président Macky Sall les ont convaincus.

En effet ,le chef de l’Etat sénégalais a expliqué qu’il avait besoin de nommer un Premier ministre pour alléger son travail ,lorsqu’il devra, en tant que Président en exercice de l’Union africaine, s’acquitter avec rigueur et persévérance ,de ses obligations continentales.

Il s’agit d’un mandat au service de l’Afrique qui exige disponibilité  et déplacements multiples, pendant 12 mois.

Macky Sall qui a été plébiscité par ses pairs ,a l’intention d’être à la hauteur des exigences de ce mandat  prestigieux .

Le nouveau Premier ministre qui sera nommé ,après les élections locales du 23 janvier 2022, aura la lourde responsabilité de seconder le Président Macky Sall, qui restera solide à la barre du « navire Sénégal »,comme élu du peuple.

Dans le contexte du régime présidentiel sénégalais, l’autorité du chef de l’Etat, clé de voûte des Institutions, est souveraine.

Le Premier ministre est nommé par le président de la République qui peut le remercier quand il voudra.

Les règles du jeu sont claires et tout le monde le sait parfaitement.