Le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations-Unies a entravé, samedi, l’adoption d’un communiqué du Groupe arabe à New York, relatif à la récente agression israélienne contre les lieux saints à Al-Qods, pour le seul motif qu’il se réfère au Comité Al-Qods de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et à l’action de son président, le Roi Mohammed VI.

La délégation de la Palestine a fait circuler un projet de communiqué pour adoption au Groupe arabe à New York, qui condamne l’agression israélienne dans la ville sainte et reconnaît le rôle important du Comité Al-Qods, présidé par le Roi Mohammed VI, pour défendre la ville sainte et préserver son identité. La délégation marocaine a fortement soutenu ce projet sur lequel elle n’a proposé aucun changement, ni amendement.

L’ensemble des États membres du Groupe arabe ont appuyé le texte de communiqué tel que soumis par la délégation palestinienne, à l’exception de l’ambassadeur d’Algérie. Ce dernier, fidèle à la haine maladive de ses autorités contre le Maroc, s’est opposé à la référence au Comité Al-Qods, et a tenté d’inclure une mention d’un soutien de son président à la cause palestinienne.

L’ambassadeur, Représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a vivement condamné cette énième manœuvre algérienne de s’attaquer au Maroc et à ses symboles, en insistant qu’il n’est ni dans les habitudes, ni dans l’éthique, et encore moins dans les compétences des ambassadeurs arabes à New York, de commenter ou de critiquer les responsabilités dévolues aux chefs d’Etat et de gouvernement arabes.

Cette obstination maladive du nouvel ambassadeur algérien à vouloir contrer tout ce qui est marocain a été derrière l’échec de l’adoption par le Groupe arabe, du communiqué proposé par la Palestine pour condamner l’agression israélienne contre Al-Qods, bien qu’il réaffirme simplement un langage agréé depuis des décennies. Ce qui a provoqué une large vague d’indignation parmi les ambassadeurs arabes.

L’attitude obstructionniste de l’Algérie sur une question vitale pour le monde arabe a soulevé des craintes et des appréhensions réelles au sein du Groupe arabe sur la propension de l’Algérie, prochain président du Sommet arabe, à sacrifier la question palestinienne, pour assouvir son acharnement contre le Maroc et ses institutions.

Il convient de souligner que le Groupe des Ambassadeurs de l’Organisation de la Coopération islamique à New York a adopté, pour sa part, un communiqué similaire présenté par la délégation palestinienne pour condamner l’agression israélienne à Al-Qods. Ce communiqué rend hommage au rôle du Comité Al-Qods, présidé par le Roi Mohammed VI. Il ne fait bien évidemment aucune mention à l’Algérie, car elle n’a tout simplement aucune contribution pour ce qui est de la ville sainte.