IBK signant sa démission

Le Conseil national de transition au Mali n’est toujours pas en place, mais un décret signé du président de transition Bah N’Daw sur la désignation de ses membres a été publié ce mardi 10 novembre dans le Journal officiel.

La charte de transition prévoyait déjà que ce Conseil de transition compterait 121 membres, qu’ils joueraient le rôle de députés en attendant l’organisation, au terme de la transition, d’élections législatives et présidentielle. On en sait à présent davantage sur la répartition des postes au sein de ce Conseil et sur la future désignation de ses membres, rapporte RFI.

Vingt-deux membres du Conseil seront « des représentants des forces de défense et de sécurité. » Loin derrière : 8 places échoient au M5-RFP, la coalition qui avait mené la contestation populaire avant le coup d’Etat militaire qui a renversé le président IBK le 18 août dernier.

Puis 5 à 11 postes aux autres partis politiques, organisations de la société civile, syndicats, mouvements signataires de l’accord de paix, chefs religieux ou traditionnels et autres forces vives du pays.

C’est le vice-président de la transition, le colonel Assimi Goïta, qui « arrêtera la liste des membres du Conseil », laquelle fera ensuite l’objet d’un décret présidentiel. Aucune date n’a été annoncée pour l’installation du Conseil national de transition.

Le M5 revendiquait un quart des postes et la présidence du Conseil. « Cela ne peut donc pas nous agréer », tranche un membre de son comité directeur, cité par RFI. Un autre explique que si l’installation du Conseil tarde autant, c’est que la junte militaire du CNSP s’est d’abord lancée dans de longues tractations pour s’assurer une majorité qui lui permette de faire élire le colonel Malick Diaw à la tête du futur organe législatif.