Encore une attaque meurtrière subie par les FAMA (Armée malienne). 16 soldats ont perdu la vie et 10 sont blessés dont des cas très graves.

Cela s’est passé dans le Centre du pays où l’Etat malien a perdu pied, comme au Nord et dans la zone des « trois frontières :

Mali, Niger et Burkina ».

En vérité  l’insécurité s’est installée si on ose dire ,dans tout le pays.

Et c’est le défi numéro 1 que doit relever la junte au pouvoir qui , par son impuissance, démontre qu’elle n’a ni la compétence , ni les moyens  de faire face.

Elle fait de la diversion en essayant de cibler la France comme bouc-émissaire.

La descente aux enfers du Mali est une conséquence directe de l’échec des gouvernements successifs , depuis la chute de Moussa Traoré en 1991.

Son tombeur n’a pas été à la hauteur pour maintenir l’armée dans un état de force qui lui aurait permis de continuer à garantir l’intégrité territoriale du pays.

Il sera lui aussi ,victime d’un coup d’Etat qui va généraliser l’instabilité.

La situation était ainsi mûre pour les terroristes qui ,en 2013, ont profité de la grande faiblesse du régime IBK, pour foncer sur Bamako.

Sans l’intervention de la France, décidée par François Hollande, à la demande de IBK, la capitale malienne serait tombée entre les mains des Jihadistes.

Ce sont donc les différents régimes maliens qui ont été incapables d’assurer la sécurité du pays.

Aujourd’hui, le chaos menace toujours  et le pire est évité grâce aux troupes de la  MINUSMA , de la force Barkhane ,et des appuis européen et américain.

Les attaques terroristes sont comme une piqûre de rappel pour réveiller les démocrates et patriotes maliens qui doivent analyser ,de manière lucide la situation de leur pays et  prendre les bonnes décisions pour agir et le sortir de l’ornière.

Il n’y a pas de fatalité comme la situation de certains pays limitrophes (Sénégal, Mauritanie ,Gambie, Guinée et Guinée-Bissau ) le démontre.

Ces pays échappent au joug terroriste. Pourquoi pas le Mali ?

Ce ne seront pas des mercenaires qui vont sauver le Mali, mais ses propres fils ,aidés par des amis sincères, conscients du risque qui guette l’ensemble de la sous-région ,y compris les Etats qui ne sont pas touchés.