Les deux régimes putschistes du Mali et du Burkina sont à la peine face aux terroristes /djihadistes de AQMI (Al Qaida au Maghreb islamique) et l’EI (Etat islamique), qui multiplient les assauts meurtriers dans les deux pays et occupent d’immenses territoires,notamment ,dans la zone des « trois frontières » qui incluent le Niger.

Cette situation qui ne cesse d’empirer  prouve que les colonels maliens et le capitaine Traoré du Burkina ne sont pas à la hauteur de la  tâche impérative de sécuriser leur pays respectif et de combattre victorieusement les islamistes.

Ces militaires  putschistes sont inefficaces parce qu’incompétents .Ils ont menti à leur peuple, pour prendre le pouvoir, en attisant le sentiment anti-français, en faisant chorus avec les mercenaires  russes de Wagner , particulièrement les putschistes maliens, qui leur ont sous-traité  la sécurité de leur patrie.

Avec ce résultat déplorable que tout un chacun peut constater.

Le problème est qu’au Mali ,la répression est telle que les populations qui subissent la violence djihadiste, ne peuvent même pas s’exprimer.

La réalité est une descente aux enfers qui est en train de permettre aux terroristes d’occuper des espaces de plus en plus grands qu’ils essaient d’administrer, selon le Charia (Loi islamique, telle qu’ils l’entendent).

La menace d’une réimplantation des djihadistes ayant fui le Moyen Orient, au Sahel ,n’est plus une hypothése  ,mais une « réalité en marche ».

Est-il trop tard pour sonner l’alerte et essayer de mobiliser la communauté internationale ?

Non ,mais comment convaincre les pays occidentaux ,dont certains comme la France ,ont été sommés de quitter le Mali et le Burkina ?

Avec une mise en scène anti -colonialiste ,pour tromper les populations  déjà manipulées.

Il faut rappeler que la France est intervenue au Mali en 2013, à la demande des autorités ,pour sauver ce pays  d’une conquête djihadiste que rien ne semblait pouvoir arrêter.

Ensuite, il est vrai que la mise sur pied du G5 Sahel n’a pas donné les résultats escomptés, par manque de formation et de financements.

Les opérations Serval, puis Barkhane ont certes  stoppé l’avancée des djihadistes ,mais ne l’ont pas annihilée.

Les moyens déployés n’étaient pas suffisants  et la France, seule ,ne pouvait continuer à en supporter le coût.

D’autres pays européens  ont apporté leur aide ,mais au compte-gouttes.
L’ONU, avec la MINUSMA ,forte de 13000 hommes, mène une action salutaire ,même si elle n’est pas  combattante.

Cette situation qui n’est pas tenable, empire et la faiblesse criarde des moyens militaires maliens et burkinabè fait craindre le pire.

Le Sahel est à un tournant périlleux et tous les pays voisins sont aussi menacés.

L’un des objectifs des djihadistes est d’arriver jusqu’à la façade maritime atlantique et mettre la main sur les  gisements de pétrole  et de gaz exploités , ou en voie de l’être, de l’Angola en Mauritanie.

C’est pourquoi, la bataille, en cours du Sahel, doit être gagnée par les Etats africains impliqués et qui ont besoin de soutien, d’où qu’il vienne, s’il est sincère.

La force d’intervention de la CEDEAO,  annoncée, devrait être mise sur pied  et être suffisamment  dotée, pour en synergie avec celle de l’U.A(à lever),pouvoir  être décisive sur le terrain.

Mais, ce n’est pas demain la veille de l’entrée en action de ces forces africaines.

Que faire, dans l’urgence pour stopper les percées djihadistes et sauver le Sahel ?

Maintenir la pression sur les régimes putschistes illégaux et inefficaces ,pour qu’ils respectent les délais fixés par la CEDEAO, pour leur départ du pouvoir.

Une fois la démocratie restaurée au Mali et au Burkina,l’aide des pays occidentaux pourrait affluer et irriguer des mouvements de mobilisation populaire démocratique, pour combattre les djihadistes ?

De manière courageuse et conséquente.

La solution de la sous-traitance par des mercenaires est absurde. Elle a prouvé qu’elle n’a aucune chance de réussir.

La propagande qui l’accompagne  est rejetée presque partout.

Les populations veulent prendre leur destin en main, dans la liberté.

Elles ne veulent ni d’un Califat,ni d’une dictature militaire ,sous la coupe de Wagner.

Pour le moment ,elles souffrent du poids de la misère, de l’analphabétisme, et de la violence des combats entre djihadistes, entre  djihadistes et mercenaires et/ou troupes  de  militaires.

Elles endurent la famine  et subissent une précarité  généralisée qui fait de leur existence un enfer.

Il est temps de lancer un S.O.S. en faveur  des populations martyres du Sahel.