L’armée guinéenne a lancé une vaste opération de sécurisation de ses frontières, hier lundi 16 août 2021. Cela, pour faire face à la menace djihadiste contre le pays, après la disparition de plusieurs personnes dans les zones frontalières, rapportée par les populations et la circulation d’armes légères.

Le commandant de la 4ème région militaire de N’Zérékore, legénéral Mohamed Lamine Keita, a lancé, hier, une opérationde sécurisation des frontières terrestres guinéennes, notamment celle avec le Libéria, à Macenta.

L’opération exécutée par le chef des opérations, le Colonel Djibril Cissé, et dénommée « Bec du perroquet », a mobilisédes troupes au sol et des équipements militairesimpressionnants, selon la presse guinéenne.

Les enlèvements répétés de personnes dans les zones frontalières guinéennes et la circulation d’armes ont renforcé les rumeurs entretenues dernièrement de possibles attaques terroristes contre la Guinée. Les populations rassurées par cette présence militaire ont d’ailleurs demandé que les patrouilles restent dans la zone.

Le chargé des opérations, le Colonel Djibril Cissé, assure que « cette opération s’inscrit dans la dynamique de la sécurisation du territoire national, des personnes et des biens. Les hommes que nous avons positionnés resteront en place autant que cela sera nécessaire », selon les médias guinéens.

Pour l’heure, la disparition de ces personnes dans ces zones frontalières reste encore une énigme. Aucun message d’éventuels ravisseurs n’a été enregistré et les militaires n’ont encore débusqué aucun groupe armé.

Selon la presse guinéenne, ces opérations de sécurisation devront se poursuivre. Ainsi, après la préfecture de Macenta,frontalière du Libéria, celles de Gueckedou et de Kissidougou, seront les prochaines étapes des militaires.