La nouvelle vient de tomber : le Gabon a décidé de mettre fin au contrat qui le liait à Richard Attias pour l’organisation du New York Forum Africa. La première édition de cet évènement avait eu lieu du 8 au 10 juin 2012 à Libreville.
Les raisons invoquées sont la nécessité de faire des économies pour le gouvernement avec la chute des cours du pétrole. Et surtout la volonté politique de promouvoir l’expertise locale.
Lumière sur le Gabon
L’organisation du NYFA a certes permis d’attirer l’attention de nombreux investisseurs sur le Gabon, un pays qui a d’énormes potentialités économiques avec ses ressources naturelles fabuleuses : bois, minerais en tous genres, ressources halieutiques, offres touristiques spécifiques, possibilités de création d’industries de transformation dans de nombreux domaines, etc.
Relève gabonaise
Mais un besoin de renouveau s’est fait sentir et l’expertise locale est prête à prendre la relève. Les jeunes gabonais formés dans les plus grandes universités du monde et ceux sortis des écoles du pays ont le know how et la détermination nécessaires pour relever le défi.
L’expérience et les acquis du NYFA vont être fructifiés et cela va permettre de rentabiliser l’investissement consenti dans l’organisation de cet événement de prestige.
Virage de la sobriété
A l’heure des économies sur les dépenses dictées par le pragmatisme, l’efficacité commande d’agir avec beaucoup plus de sobriété.
Les autorités gabonaises l’ont bien compris et ont agi de manière responsable.
Marketing politique local
Elles vont pousser les jeunes gabonais à prendre le relais et à prouver leur savoir-faire sur le terrain de la promotion des investissements, de la communication et du marketing politique.
Ce challenge vient à point nommé pour un pays dont l’objectif affiché est l’emergence.