L’étape finale du Tour d’Espagne cycliste a été l’occasion d’une manifestation spectaculaire contre le génocide israélien à Gaza.
L’évènement a été « piraté » par les manifestants, qui ont eu le soutien assumé du Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez. Ce dernier a pris la parole pour affirmer que le soutien aux populations de Gaza est une cause juste.
Faut-il préciser que l’Espagne a déjà reconnu l’État de Palestine ?
L’action du leader politique espagnol est courageuse et tranche avec celle de nombre d’officiels occidentaux qui s’enfoncent dans la lâcheté du deux poids deux mesures, n’osant pas critiquer ouvertement Israël.
Le Premier ministre qatari, dont la capitale a été bombardée par l’armée israélienne, a dénoncé cette attitude qui ne fait pas honneur à ces leaders. On peut ajouter que cela les discrédite et pousse Netanyahou à continuer ses actes ignobles à Gaza et partout au Proche-Orient.
Israël n’est pas au-dessus du droit international et ne peut se permettre d’agresser qui il veut.
La manifestation impressionnante qui a éclaboussé l’acte final du Tour d’Espagne cycliste a été un moment qui fera date. Elle a surpris et fait très mal au gouvernement génocidaire israélien, qui doit s’attendre à d’autres actions comme celles qui avaient mis le feu aux campus américains.
Trump, qui a exprimé son mécontentement concernant l’attaque par Israël de Doha, ne décolère toujours pas, même s’il a laissé son ministre des Affaires étrangères, Marco Rubio, se rendre en Israël.
Il doit pourtant savoir que les agissements de Netanyahou, qui a ciblé auparavant des journalistes d’Al Jazeera, lui portent préjudice et ne favorisent pas sa quête du prix Nobel de la paix.
Il y a des amis dont il faut s’éloigner, et Netanyahou en fait partie, parce qu’il « sent le soufre » et mène une politique indéfendable sur les plans de l’éthique et du respect des droits de l’homme.
Si l’attaque du 7 octobre du Hamas contre Israël est un acte terroriste, le bombardement de Doha en est un aussi.
Cibler des négociateurs dans un pays médiateur est inqualifiable.
C’est un choix indigne qui pousse à considérer l’État qui a perpétré une telle ignominie comme un pestiféré sur la scène internationale.
À Madrid, hier, un grand peuple d’Europe s’est exprimé et a dénoncé Netanyahou et ses affidés avec vigueur et courage.
Avec la reconnaissance de l’État de Palestine, qui s’impose à tous les États respectueux des droits de l’homme et libres de leurs décisions, Netanyahou va être isolé de plus en plus, et la cause palestinienne soutenue encore davantage.
Les crimes de Netanyahou sont devenus un boomerang qui éclate à sa figure et fait échec à son projet politique de faire disparaître Gaza et la cause palestinienne.
Le rêve d’un peuple agissant est ineffaçable.