La journaliste de BBC, Mayeni Jones, est convoquée par la Justice sénégalaise.

Comme avant et pendant la campagne présidentielle, les opposants sénégalais ont, encore échoué à mobiliser les foules pour « dénoncer le régime en place ». Parce qu’il est l’incarnation du choix démocratique du peuple !

Et que la nouvelle trouvaille, comme les précédentes, est grossière et ridicule. Prendre prétexte d’un « faux reportage » qui pue à mille lieues la manipulation, pour organiser une marche, est une démarche -c’est le cas de le dire- absurde qui ne pouvait pas prospérer et qui ne l’a pas été.

Les autorités chargées du maintien de l’ordre ont interdit la marche, à juste raison, car elle aurait ouvert la boite de Pandore de manifestations en cascades, suscitées à volonté par toutes sortes de manipulations médiatiques.

Depuis quand existe-t-il un tribunal médiatique qui organise des procès en sorcellerie et qui condamne les citoyens ? Parce que la BBC l’a dit, « alors c’est parole d’Évangile » ? Alors que le dernier des élèves journalistes est abasourdi devant les fautes professionnelles béantes de Mme Jones, sous-fifre de la BBC qui fait des affirmations graves, sans donner aucune preuve !

Mais les haineux, douchés par la victoire de Macky Sall, en vérité ses multiples succès depuis mars 2012, cherchent n’importe quoi, pour essayer d’enflammer les esprits. Et quoi de mieux que le poison de l’argent qui fait saliver et délier les langues venimeuses ?

Hélas pour ces gens là, éternels loosers, la mayonnaise de l’instrumentalisation ne prend pas. Parce que l’immense majorité de la population ne mange pas de ce pain là, cuit au feu de la méchanceté, de la déception, de la frustration et de la déchéance morale.

Ce jour, la Place de la Nation est restée inviolée, aucun opposant-manifestant n’y a mis les pieds parce que le dispositif de sécurité était infranchissable par les quatre pelés et trois tondus qui ont essayé de s’y rendre. Force est restée à la loi et l’interdiction préfectorale a été appliquée rigoureusement.

Dans les rues adjacentes certains opposants ont fait des apparitions très brèves, avant de s’évanouir dans la nature. Ils cherchaient seulement à se faire voir par les médias, dans les parages. Ceux qui ont approché de plus près, 4 ou 5 ont été embarqués pour les commissariats alentours.

La Démocratie n’est pas l’anarchie. Il n’est pas question d’autoriser des marches artificielles contre des accusations fantaisistes. Le procureur de la République est saisi et va tirer au clair les informations choquantes du faux reportage de la BBC.

La journaliste est, elle-même, convoquée, comme Aliou Sall qui a été accusé. Elle va devoir apporter des preuves solides et ne pas essayer de se cacher derrière « la protection des sources ». Les opposants qui poussent des cris d’orfraie, ont une occasion unique pour mettre sur la table les « preuves » qu’ils disent posséder ?

La stricte vérité est que nous sommes en face d’une entreprise de tentative de déstabilisation, menée par des « pieds nickelés », ignares et ridicules. Par crainte d’être démasqués, certains d’entre eux annoncent, d’ores et déjà, qu’ils ne vont pas répondre à l’appel du procureur de la République.

Mais la vérité finira par triompher et, comme à chaque fois, ils vont mordre la poussière et se vautrer dans la haine qui les consume.

Hélas !