Le Professeur Abdoulaye Bathily, ancien représentent de l’ONU en Afrique centrale, est contre le système de parrainage.

Abdoulaye Bathily, ancien communiste défroqué, éternel candidat à la présidentielle abonné aux 1 et/ou 2% a décidé de rejoindre la cohorte des frustrés devenus maitre-chanteurs.

Ses propos incohérents sur le « procès de Khalifa qui serait politique et sa position contre les parrainages » le trahissent, lui le candidat humilié à l’élection de la présidence de la commission de l’Union Africaine, l’homme qui se croyait investi d’une mission continentale et qui a été ramené à la dure réalité de sa non représentativité sur le continent.

Maintenant il en veut au président Macky Sall qui a tout fait pour l’aider. Mais le chantage ne passera pas. Andoulaye Bathily affirme avoir dit « dès le début au président Macky Sall que le procès de Khalifa Sall était politique ». Pourquoi ne pas l’avoir dit à tous les sénégalais par le bais des médias à l’époque ? Pourquoi avoir attendu plus d’un an pour sortir du bois ? Bathily attendait-il une nomination qui a tardé ? Comme son ami Mamadou Ndoye ?

La place qu’il avait laissée à la tête de la LD (son parti où il s’était imposé en faisant un coup de Jarnac au défunt Babacar Sané) est bien occupé et l’occupant n’a aucune intention de lui céder sa place. Et la LD reste ancrée dans la coalition présidentielle BBY.
Bathily le revenant, homme politique sur le déclin est amer. Il veut se faire entendre mais il oublie qu’il n’est plus audible.

Ses galimatias sur les parrainages sont indignes d’un professeur comme lui. Si les parrainages étaient anti-démocratiques pourquoi la démocratie française l’impose ?
Bathily le pro-soviétique est-il crédible quand il parle de démocratie ? Assurément non !

Son passé de thuriféraire du régime stalinien des Soviets a certainement dissuadé les membres de l’union africaine qui avaient raison de douter de sa reconversion libérale.
C’est ainsi qu’il a été éconduit.

S’il veut rejoindre les rangs de l’opposition, libre à lui. Il ne représente rien et les citoyens sénégalais le lui montreront encore une fois. Comme cela a été le cas depuis qu’il s’est enlisé dans le paysage politique sénégalais, il y a environ 50 ans. Un demi siècle d’échec !

Qu’il nous dise ce qu’il pense des 110 fausses factures répertoriées par les juges et que Khalifa Sall a signé et validé et il ne le conteste pas ? Qu’il nous parle des tonnes de riz et de mil déclarées et que personne n’a vu ?

Le Sénégal n’est pas l’Union soviétique de Staline où purges et procès politiques ont fait des ravages. Khalifa Sall a sciemment escroqué des deniers publics et a été condamné pour ce délit. Il a fait appel et a droit à un autre procès en appel. Les procès politiques du temps des Soviets ne se passaient pas comme cela et Bathily le sait très bien.

S’il faut dénoncer l’hypocrisie de Bathily, il faut aussi le faire envers tous les maitre-chanteurs qui pensent pouvoir distiller le venin du soupçon dans l’opinion.

Macky Sall n’a pas besoin d’instrumentaliser quoi que ce soit. Son bilan parle pour lui et ses succès électoraux depuis son avènement sont éloquents. Khalifa Sall était candidat à Dakar pendant les législatives et il a été battu à plate couture. C’est BBY qui a gagné le département de Dakar.

Khalifa Sall est victime de ses actions délictuelles et ne doit s’en prendre qu’à lui-même.
Que ses prédécesseurs aient fauté et s’en soient tirés sans être pris dans les filets de la justice ne légalise pas leurs actes. Il n’y a pas de fonds politiques à la mairie de Dakar. Comme il n’y en a pas dans les ministères.

Bathily qui a eu à gérer des ministères le sait très bien. Mais, avec l’âge la mémoire peut chanceler, même chez un historien.