L’élection du prochain président d’INTERPOL draine de la passion quelque part en Europe. La presse française a été particulièrement visible dans cette campagne sur fond d’acharnement contre le candidat des Emirats Arabes Unis le Général Ahmad Nasser Al RAISI.
Adoubé par les média de son pays, le député français Hubert Julien-Laferrière a fait signer un torchon pour s’opposer à la candidature des Emirats. Dans son argumentaire assez léger, il expose des faits imaginaires de violation des droits de l’homme sans aucune preuve, petite soit-elle, qui seraient commis aux Emirats Arabes Unis. En plus, il n’existe aucune organisation sérieuse ayant apporté des preuves pour conforter les dires de ce député. Juste des affabulations insipides qui n’honorent pas leurs auteurs.
Ce qui est étonnant, c’est qu’à chaque fois qu’il s’agit d’un fils de l’Afrique ou d’un pays arabe, c’est la même agressivité soutenue d’une méchanceté aveugle.
Malgré cette hérésie occidentale, les pays africains, selon nos sources, vont tous, dans un bloc uni, soutenir l’élection du candidat des Emirats. Des Chefs d’Etat africains ont décidé d’apporter un soutien sans réserve au Général Al Raisi pour le bien de l’Afrique et des pays du Sud.
Ce soutien des présidents africains est un acte d’opposition farouche à cette campagne fumiste des occidentaux. Il officialise aussi une condamnation solennelle de cette «présomption d’innocence à géométrie variable».
Au-delà d’une absence totale de preuve à ces accusations légères et sans fondement contre le Général Al Raisi, tout laisse croire que, chez les occidentaux, qu’une accusation fallacieuse soit-elle, équivaut à une culpabilité avérée. Ce point de vue qui se démarque de l’objectivité, de l’éthique et de la neutralité, viole toute présomption d’innocence qui est un élément essentiel face à toute accusation.
Mais, est-ce une surprise lorsqu’on sait qu’aux yeux de certains occidentaux, les Africains ou les Arabes n’ont aucun droit. La présomption d’innocence  n’a de sens que lorsqu’il s’agit d’un citoyen européen. Cela  traduit l’hypocrisie de l’Occident contre tous ceux qui ne sont pas en phase avec leur politique ou avec leur Civilisation. On se demande même, s’il serait victime de tout cet acharnement, si le candidat des Emirats n’était pas un arabe ? Voilà des agissements qui frôlent le racisme et l’intolérance contre ce candidat arabe au poste d’INTERPOL.
D’une source formelle contactée par «Afrique confidentielle », l’Afrique va porter la candidature des Emirats Arabes Unis pour la présidence de INTERPOL. Cela est aussi une réponse contre les agissements de certaines personnalités à la morale douteuse qui tentent de s’opposer à la volonté des pays du Sud.