Le Coronavirus révèle le caractère dynamique de la religion islamique !

Apparue en Chine, précisément dans la ville de Wuhan, en décembre 2019 d’où son appellation de “Covid-19”, la pandémie du Coronavirus a touché de nos jours plus d’une centaine de pays à travers le monde. Elle a atteint plus 200 milles personnes et engendré plus de 8 mille décès.

Bien que parti de la Chine, le continent européen est devenu aujourd’hui l’épicentre du Covid-19. Cependant, tous les continents sont touchés, aucun pays n’est définitivement épargné et le monde, gagné par la psychose, se renferme sur soi et se démondialise, le temps d’une crise !

La pandémie est contagieuse et se propage rapidement. Les voies de contagion sont également multiples et embrassent les mains, les sécrétions, les éternuements, bref,

le virus peut être attrapé via différents objets, en bois, en porcelaine, par les métaux, les plastiques, etc.

Face à l’avancée ultra-rapide de la pandémie, les Ulémas de l’islam ont eu recours à ce qu’on appelle « la jurisprudence des cataclysmes » ( fiqhou nawâzil) et ont subitement découvert que le prophète de l’islam, Mohammed( SWS) avait édicté des règles de prévention pouvant justifier le confinement, une méthode à la quelle tout le monde a eu recours pour freiner la propagation de la pandémie.

Dans un hadith qui fait l’unanimité, le prophète (Sws) avait dit : « Si vous apprenez l’apparition d’une peste contagieuse dans un endroit, n’y entrez pas; si elle vous y trouve, n’en sortez pas ».

Dans un autre hadith, il avait instruit : « que celui qui est atteint d’une maladie contagieuse ne rende pas visite à celui qui n’en n’est pas atteint ». Dans un autre hadith, il proclame une règle générale, selon laquelle : « Ne porte préjudice à personne et ne t’expose pas au préjudice venant d’autrui ».

Forts de ces enseignements, les Ulémas de la Oumma, ont déduit des avis et des décisions permettant aux gouvernants des pays islamiques de prendre un ensemble de mesures, susceptibles de se prémunir contre la propagation de la pandémie.

La Omra, les visites aux lieux saints de l’islam, la prière collective du vendredi, les cérémonies religieuses et autres manifestations, sont provisoirement suspendues jusqu’à nouvel ordre.

Qui pouvait imaginer que les musulmans d’Indonésie, ceux du Sénégal ou de l’Arabie Saoudite pourraient rester un seul vendredi, sans se rendre en masse à la mosquée pour s’acquitter de la prière collective et obligatoire ?

Pourtant, les muezzins continuent à faire leurs appels à la prière, mais en y ajoutant, cette formule, devenue récurrente ( çallô fii bouyoutikoum): «  faites vos prières chez vous « !

Le caractère factuel du message islamique et le dynamisme de la religion font que les musulmans n’ont pas eu beaucoup de difficultés à s’adapter à la nouvelle situation engendrée par le fléau du Covid-19.

Surpris par l’avènement d’une pandémie redoutable, les ulémas de la Oumma ont, à l’instar des médecins et autres agents de la santé, réagi avec diligence, compétence et rigueur.