L’économiste et membre de l’administration Trump, David Malpass, candidat pressenti de la Maison Blanche pour diriger la Banque mondiale.

Plusieurs médias américains ont annoncé mardi la volonté du président américain Donald Trump de nommer son compatriote David Malpass à la tête de la banque Mondiale.

Comme à l’accoutumée, un américain prendra encore la tête de la Banque Mondiale. Cette fois, le président américain envisage, selon plusieurs médias américains, de nommer David Malpass, un critique de la Banque mondiale, à la tête de cette institution financière internationale.

Le président devrait annoncer plus tard cette semaine son candidat pour succéder à Jim Yong Kim, qui a annoncé le 7 janvier dernier qu’il se retirerait de la présidence du Groupe de la Banque Mondiale à trois ans de la fin de son mandat, selon les mêmes sources citant des membres de l’administration Trump. Actuellement sous-secrétaire aux affaires internationales du département du Trésor, Malpass a vivement critiqué la Banque mondiale, notamment pour ses prêts à la Chine.

Toutefois, la Maison Blanche n’a toujours pas commenté l’information.  La porte-parole de la présidence, Sarah Sanders, a refusé mardi de confirmer que Malpass serait le choix du président pour diriger l’institution. « Lorsque le président sera prêt à faire cette annonce, il le fera certainement », a-t-elle déclaré. « Je peux vous dire que s’il choisit David, ce sera un excellent choix. Très respecté et un membre fort de l’équipe », a-t-elle poursuivi. La réponse de la porte-parole traduit un malaise au sein de l’administration américaine. En effet, le départ inattendu de Kim risque de donner lieu à une bataille controversée entre l’administration Trump et d’autres pays qui estiment que les États-Unis exercent trop d’influence sur la banque, basée à Washington.

Pour rappel, la Banque mondiale a été fondée en 1944 dans le but de consolider les économies des pays dévastés par la Seconde Guerre mondiale. L’institution financière, dont le président est nommé par les États-Unis et a toujours été un citoyen américain, a depuis lors été réorientée de la reconstruction vers le développement, principalement en Afrique, en Asie et en Amérique latine.