Une guerre est en train d’en faire oublier une autre ,sur la scène internationale , avec l’ampleur que prend la guerre entre Israël et le Hamas qui bénéficie d’une couverture médiatique qui dépasse largement celle consacrée au conflit russo-ukrainien.

En effet les grands médias mondiaux, toujours dominés par les géants américains télévisuels ,numériques  et de  presse écrite (si on ne compte  pas les audiences et ventes  des médias chinois et indiens, sur le plan domestique),consacrent maintenant, beaucoup plus de temps à la guerre entre Israël  et le Hamas  qu’au conflit entre Moscou et Kiev.

Il y a ,peut-être la prime à la nouveauté et surtout la surprise créée par le Hamas qui a pris de court les services et l’armée de l’Etat hébreu.

Il y a aussi et surtout que le conflit israélo-palestinien a une plus grande résonnance internationale ,par le nombre de pays concernés et la durée de ce conflit vieux de trois quarts de siècle, au moins.

Et qui plonge le Proche et le Moyen-Orient dans une spirale de violence perpétuelle.

L’implication des USA, qui commence à prendre des proportions qui font réfléchir (envoi de deux porte-avions gigantesques, mobilisation de deux mille soldats et visite ,sur le terrain du président Joe Biden (attendu mercredi 18 octobre en Israël et en Jordanie),fait aussi craindre  des remous dans de nombreux pays.

Au Proche et Moyen-Orient ,où la « rue » s’exprime, en Europe, où les manifestations pro-israéliennes  font clash avec celles pro -palestiniennes, aussi.

Un regain de tension ,avec des dérives qui réveillent des sentiments d’hostilité, naguère refoulés et qui refont surface.

L’unanimité européenne (de l’Ouest) contre Moscou ,vole en éclat ,en ce qui concerne la guerre Israélo-palestinienne.

Soutiens et condamnations sont calibrés ,à l’aune du droit international et du refus de ne pas considérer la violence à sens unique.

C’est ainsi que l’union européenne a rétropédalé ,pour maintenir et même augmenter son aide aux palestiniens.

Dans les médias occidentaux la bataille des opinions fait rage et au Parlement français ,c’est à couteaux tirés entre le gouvernement et les opposants de  « la France insoumise » de Jean Luc Mélenchon.

En Israël ,l’union proclamée et actée à travers un gouvernement ,n’empêche guère des critiques acerbes contre les faillites du Premier ministre benjamin Netanyahou qui joue sa survie politique.

Le débat sur « l’attaque sans précédent du Hamas » ne fait que commencer.

Dans les médias internationaux la parole se libère, y compris aux USA et en Europe, dans les pays arabes aussi.

L’invasion terrestre de Gaza  par Tsahal va ,par ses conséquences,  peser sur la suite du conflit et du débat politique et géopolitique.

Une guerre de vengeance ,avec « retenue » est-elle possible ?

En attendant de connaître la réponse à cette question, gardons ,tout de même un œil du côté du Donbass et de la Crimée, où la critique des armes continue.