Finalement ce sont 4 chefs d’Etat africains qui se sont déplacés à Kiev, pour plaider la cause de la paix entre l’Ukraine et la Russie.

Macky Sall ,Ramaphosa, Ansoumani et Hichilema ont eu des discussions franches avec  Zelenski, pour mettre l’accent sur l’impératif de la « désescalade » ,afin que des négociations de paix sérieuses puissent être entreprises.

Les leaders africains ont prouvé, en se rendant à Kiev, au mépris des bombes ,qu’ils sont animés d’une volonté réelle ,enracinée  dans une foi inébranlable ,dans la capacité des hommes de transcender leurs différends ,les plus profonds ,pour retrouver le chemin de la paix.

 

Emissaires d’un continent  confronté à des défis énormes et qui est victime collatérale de cette guerre,  les 4 chefs d’Etat ont de la crédibilité à revendre ,eux qui sont restés dans une position de lucidité qui leur permet de parler à Poutine et à Zelenski.

Après l’Ukraine, ils vont être accueillis par Poutine ,à Saint Petersbourg, où ils vont trouver un président qui sait qu’il peut leur faire confiance.

Car, malgré les pressions subies, ils ont su rester « neutres » et préserver leur…Souveraineté.

Macky Sall, qui a toujours réussi ses coups d’éclat diplomatiques pendant sa présidence en exercice de l’Union africaine (UA),aura une voix qui porte.

Tout comme Ramaphosa qui est plutôt proche de Poutine et ne s’en cache pas.

L’histoire de la lutte contre l’Apartheid explique ,une telle posture.

Les présidents zambien ,Hichilema et comorien, Assoumani, successeur de Macky Sall ,à la présidence de l’UA, pourraient aussi se faire entendre comme des messagers de la paix, sincères  et sans aucune volonté autre que celle  de semer la bonne graine du dialogue fécond.

L’Afrique n’a aucune autre ambition que de contribuer à l’arrêt d’un conflit meurtrier qui pèse négativement sur l’économie mondiale.

La question de la possibilité de recevoir le blé ukrainien ,est cruciale pour de nombreux pays africains.

Les négociations qui ont permis de faciliter la mise en place de couloirs maritimes ,pour ce faire, sont toujours à « consolider »,parce que   les accords conclus restent fragiles.

L’intensité actuelle de la guerre, avec la contre offensive ukrainienne, est une difficulté supplémentaire.

A Kiev, sous les bombes, les messagers de la paix africains, s’en sont rendu compte.

Ceci devrait renforcer leur détermination pour agir  er tenter de convaincre les belligérants.

Toute la communauté internationale devrait soutenir l’initiative africaine qui, si elle triomphe,profitera au monde entier.