Les trêves se poursuivent dans la guerre entre Israël et le Hamas ,et tout le monde s’en félicite, car les bombardements cessent,l’aide humanitaire rentre à Gaza où les personnes vulnérables (femmes et enfants ,notamment),sont nourries et soignées.

On comprend, dès lors, que tout le monde ou presque,plaide pour la continuation des trêves à rallonge.

Qui sont un cessez-le feu  non déclaré ,pour éviter d’accepter sa permanence.

En fait ,c’est Israël qui n’en veut pas ,pour ne pas laisser inachevée

sa vengeance dont le but est d’éradiquer le Hamas.

Netanyahou est bien face à un casse-tête : comment céder à la pression des familles des otages qui attendent leur libération et au « souhait très appuyé » des Américains qui tirent dans le même sens, car ils ont, eux aussi ,des otages entre les mains du Hamas ou du Jihad islamique.

Que va-t-il se passer, dans 24 heures, à la fin de la dernière trêve, négociée ,jusqu’à très tardivement ,il y a 24 heures ?

Nul ne sait : si les tenants de la ligne dure israélienne imposent leurs vues ,la guerre va reprendre.

Si Antony Blinken ,qui est de retour dans la zone  ,réussit à calmer Netanyahou ,une autre trêve aura lieu. Pour combien de temps ?

L’effet trêve ,si l’on peut dire,produit une situation complexe de ni guerre ni paix.

On négocie ,mais  les violences se poursuivent : une attaque isolée ayant fait  3 morts (elle serait revendiquée par le Hamas ,il est permis d’en douter),les  assaillants ont été « neutralisés ».

Ce genre d’actes a pour but d’empêcher les trêves et de raviver  le déferlement de violence  qui a martyrisé Gaza.

Ils est  à déplorer et à dénoncer.

Car, pour le moment c’est le silence des armes qui est souhaitable ,le retour des otages dans leurs familles et, quand les esprits seront calmés, un redémarrage des pourparlers de paix ,pour une solution définitive du conflit ,avec l’avènement d’un Etat palestinien ,à côté d’Israël ,doit être un priorité pour la communauté internationale. Deux  Etats vivant en sécurité et dans la paix !

Ce n’est pas demain la veille, mais c’est la seule solution durable qui fera échec aux ultras des deux camps.

En attendant, le chapelet de trêves est à saluer.

La libération des otages et des prisonniers palestiniens en dépend ; et chaque jour, les négociations accouchent de résultats tangibles.

Netanyahou peut être amer, mais il sait que la Realpolitik est incontournable.