Après un silence assourdissant de trois semaines, Jair Bolsonaro a déposé une plainte auprès du Tribunal spécial électoral (TSE) ,POUR CONTESTER sa défaite face à Lula.

Il cible 280 000 urnes électroniques qui auraient connu des dysfonctionnements qui ont favorisé son adversaire.

Si elles étaient invalidées, il aurait gagné avec plus de 51% des voix.

Il oublie de dire que les mêmes urnes avaient été utilisées au premier tour et aussi pour les élections législatives et sénatoriales remportées par le parti libéral, sa formation politique.

 

Ainsi la plainte bien tardive de Bolsonaro est un coup d’épée dans l’eau et démontre qu’il est un mauvais perdant doublé d’un homme irréfléchi.

Car ,avec sa majorité de députés et de sénateurs ,il peut obliger Lula à des deals politiques pour pouvoir agir efficacement.

Mais ,déchu de son piédestal présidentiel ,Bolsonaro nage dans la confusion et la colère,en voyant l’immense majorité des pays du monde se féliciter du retour de Lula, l’homme qui a sorti 30 millions de brésiliens de la pauvreté.

Et qui s’engage à stopper la déforestation criminelle de l’Amazonie.

 

L’isolement de Bolsonaro est un handicap majeur pour le Brésil, qui doit jouer un rôle de premier plan dans le peloton de tête des Etats du monde.

Par le nombre de sa population ,ses ressources humaines et naturelles, son agriculture performante, ses industries de pointe, sa position géographique etc.

Avec Lula, BRAZIL IS BACK ,et va assumer un leadership que personne ne peut lui contester en Amérique du Sud.

Même si Lula devra « cohabiter » avec une majorité législative hostile.

Cette nouvelle expérience devrait renforcer la démocratie brésilienne qui en a bien besoin, pour faire face à ses réalités sociales très préoccupantes qui ont noms : misère ,racisme, criminalité en flèche, entre autres.

 

Le retour de Lula est une chance pour ce pays qui a besoin de réconciliation et de paix sociale.

Une solide performance de leur équipe de football au Mondial du Qatar-qui vient de commencer-serait aussi une opportunité politique pour booster l’unité nationale, si l’on peut dire.

Et enterrer joyeusement les années Bolsonaro,synonymes de divisions et de controverses.

Mais rien n’est garanti sur un terrain de football, même pour les héritiers de Pelé, aussi doués, voire surdoués soient-ils.