Les militaires zimbabwéens contrôlent fermement le pays. Et personne ne s’oppose à eux. Ils exhortent les populations à vaquer à leurs occupations sans avoir peur de quoi que ce soit.
Toutefois les tanks sont toujours visibles dans les rues de la capitale Hararé et la télévision nationale est occupée par eux.
En tant que président en exercice de la SADCC, Jacob Zuma est à la manœuvre pour éviter tout dérapage violent au Zimbabwé. Il a convoqué un sommet qui devrait se tenir rapidement.
De leur côté les militaires qui refusent toujours d’appeler leur action « coup d’Etat » s’activent pour la formation d’un gouvernement inclusif auquel participerait l’opposition.
Mugabé et sa famille sont sains et saufs et assignés en résidence surveillée. Il y a un coup d’Etat de facto et le régime Mugabe est entrain d’être conjugué au passé. Quoiqu’il advienne rien ne sera plus comme avant au Zimbabwe.
Grace Mugabe a trop tiré sur la corde. Comme le dit l’adage : « tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse ».