Le président SALVA KIIR a nommé TABAN DENG GAI nouveau vice-président. Ce dernier était ministre des mines dans le gouvernement d’union nationale avant d’être limogé par RIEK MACHAR dont il vient ainsi de prendre la place.
Ce changement politique est intervenu à la suite d’un ultimatum lancé par le président KIIR à son désormais ex- vice-président MACHAR qui avait quitté Juba, la capitale secouée ces derniers jours par des affrontements violents entre partisans des deux camps. L’ultimatum exigeait son retour dans les quarante huit heures.
Machar demandait des garanties pour sa sécurité mais le président est resté inflexible. En réalité il a voulu se débarrasser de son ennemi juré tout en semant la zizanie au sein de ses partisans.
En effet le nouveau vice-président est un homme influent parmi les soutiens de MACHAR dont il était très proche avant qu’ils ne séparent.
Diviser pour affaiblir ses adversaires est une stratégie politique bien connue mais ,dans le cas du SUD-SOUDAN où les dissensions politiques épousent les lignes de fracture ethniques, principalement entre DINKA (le cap présidentiel) et NUER( le camp de l’ex- et du nouveau vice-président) ce choix est gros de risques de nouvelles explosions de violence.
SALVA KIIR n’est pas un leader préoccupé par l’unité de son peuple et la lutte contre la misère qui écrase l’immense majorité des sud-soudanais. Il ne cherche qu’à jouir du pouvoir et semble prêt à tout pour perpétuer son règne qui enfonce le pays dans la violence et le désespoir.
BAN KI MOON qui dénoncent les leaders soudanais « qui ont trahi leur peuple « doit pousser le l’ONU à adopter des sanctions ciblées contre ceux-ci. En bloquant leurs avoirs par exemple !