L’ex-Premier ministre,Aminata Touré, victime d’une AMBITION NEVROTIQUE ,ne supporte toujours pas de n’avoir pas été choisie pour le poste de président de l’Assemblée nationale.
Elle avait « disjoncté » et quitté l’Hémicycle pendant la séance d’installation de la XIV ème Législature.
Elle avait fait ensuite une interview pour raconter des contre-vérités et vient de récidiver ,avec une conférence de presse, sans oublier l’annonce de « menaces proférées contre elle ».
Cette séquence médiatique l’enfonce plus qu’elle ne peut l’imaginer car elle prouve qu’elle n’a pas les épaules d’une deuxième personnalité de l’Etat.
En ce qui concerne sa « révélation » selon laquelle le Perchoir lui avait été promis par le Président Macky Sall, elle relève du délire onirique.
Des dizaines de leaders de la coalition BBY savent qu’aucune promesse ne lui avait été faite, dans ce sens.
Mais l’ambition névrotique pousse à gommer la réalité pour ne mettre en exergue, dans le cerveau de la personne touchée par cette pathologie, que ses propres désirs et rêves de grandeur.
Pour les faits incontestables : être tête de liste ne signifie pas devenir Président de l’Assemblée nationale, en cas de victoire.
En effet, lors de la dernière élection législative ,en 2017,Mohammed Boun Abdallah Dionne était la tête de liste de BBY qui a gagné très largement.
Il n’a pas été proposé au Perchoir.
C’est Moustapha Niasse ,élu dans son département de Nioro ,qui a été reconduit.
Abdallah Dionne ,en homme d’Etat responsable, a applaudi ,publiquement la réélection de Niasse.
Il n’y a pas de relation NECESSAIRE entre être tête de liste et devenir Président de l’Assemblée nationale.
Rappelons qu’en philosophie : EST NECESSAIRE CE QUI NE PEUT PAS NE PAS ETRE.
Mimi Touré a oublié de raisonner et a été emporté par sa déception. Elle a réagi sans réfléchir et a ainsi donné du grain à moudre à ses détracteurs nombreux à l’APR, le parti présidentiel.
Ce qu’elle ne dit pas dans ses sorties médiatiques est que plusieurs députés de BBY ne voulaient pas d’elle au Perchoir et menaçaient de voter contre, si elle était proposée à ce poste.
En se répandant dans les médias pour accuser le Président ,la Première Dame et en affirmant qu’elle « était plus méritante qu’Amadou Mame Diop »,elle s’est « dévoilée » comme ambitieuse névrotique.
Comment peut-elle être plus méritante qu’ un parlementaire expérimenté, Amadou Mame Diop ,élu et deux fois réélu (2012,2017 et 2022) député et aussi deux fois réélu maire de Richard Toll (2015/2022).
Faut-il préciser que Mimi Touré n’a été élue nulle part, avant 2022.
Et qu’elle a été battue dans son bureau de vote à Kaolack.
Sa campagne électorale a paru tenir la route ,avec comme thématique ,si on peut dire ,les réalisations grandioses du Président Macky Sall.
Au final, cependant, elle a accouché de résultats peu enviables ,contrairement à ses premières déclarations qui annonçaient : « une victoire claire et nette ».
Encore l’ambition névrotique qui rend floue la vision de la réalité.
Maintenant que le vin est tiré ,il faut le boire et la présence de Mimi Touré, « député non inscrit » dans l’Hémicycle sera gênante pour elle-même d’abord.
Ensuite ,si elle était vraiment attachée aux valeurs qu’elle met en exergue ,dans ses sorties médiatiques, elle devrait démissionner.
Et rendre à BBY son poste de député ,mais…
Dernier point de son argumentation boiteuse : « si j’étais pour le troisième mandat je serais à la tête de l’Assemblée ».
Ce débat n’a jamais été à l’ordre du jour. Elle cherche à justifier sa déconvenue qu’une « analyse concrète de la réalité concrète » (comme disent les marxistes) : son manque de base politique, de représentativité nationale et de popularité ,lui aurait permis de comprendre facilement.
Les candidatures à la présidentielle sont validées ou non ,par le Conseil constitutionnel.
Personne d’autre.
2024 ce n’est pas demain la veille.