Le président Denis Sassou Nguesso a nommé Clément Mouamba au poste de premier ministre. Ce dernier est membre du principal parti d’opposition à l’Assemblée nationale où sa formation l’Union PanAfricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS) compte sept députés sur cent trente neuf et le Parti congolais du Travail au pouvoir et ses alliés cent dix-sept.

Retour au sommet de l’Etat

Ainsi n’ayant finalement pas réussi à convaincre Parfait Kolélas, candidat arrivé second à l’élection présidentielle selon les résultats officiels, le président Sassou Nguesso a choisi M. Mouamba, ancien ministre des Finances du président Lissouba qui l’avait éjecté du pouvoir en 1992.

L’homme fort du Congo-Brazzaville dont la réélection est encore contestée dans le pays et au niveau de la diaspora congolaise semble chercher à diviser ses opposants pour faire accepter son coup de force politique.

Diviser l’opposition

Au même moment, les violences continuent de plus belle et la région du Pool subit des bombardements terrifiants dénoncés par la communauté internationale.
Dans un tel contexte, la nomination d’un premier ministre conciliant voire assujetti est-elle une solution politique pertinente ?

Mais l’autocrate Sassou ne semble en avoir cure. L’actuel président tout juste réélu veut garder le pouvoir à tout prix pour garantir la sécurité et l’impunité de son clan.

 

 

Crédit image : Brazzaville, un immeuble du centre-ville de la capitale de la République du Congo © Jomako — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons.