Nouvelle manœuvre désespérée du dictateur gambien : il va saisir la cour suprême, seule instance devant valider définitivement le scrutin du 1er décembre.

C’est certes son droit mais la ficelle est très grosse pour un homme vaincu qui a déjà reconnu sa défaite et félicité son tombeur.

Mais YAYA JAMMEH joue sa peau car il a tué beaucoup de personnes et son avenir, après le pouvoir, est sombre.

Il agit en homme dans le désarroi et pourrait être capable du pire.

Toutefois face à l’unanimité de la communauté internationale qui rejette sa volte-face; il est dans l’impasse. Il essaie de gagner du temps.

Le recours à la cour suprême est un subterfuge pour éventuellement pouvoir justifier un coup de force. Les membres de cette institution ont jusqu’ici toujours fait cause commune avec le dictateur. Vont-ils lui tourner le dos pour une fois ? Wait and see.