88 comptes bancaires au nom de Yaya Jammeh et 14 sociétés qui lui sont liées sont concernées par la décision de justice qui gèle les avoirs du dictateur en exil. C’est ce que vient d’annoncer le gouvernement gambien.

Yaya Jammeh a pillé son pays avant de fuir pour s’installer en Guinée-Equatoriale avec 50 millions de dollars.

Depuis la Gambie est dans une situation de « détresse financière ». Cela fragilise le nouveau régime et permet au dictateur de financer des rebelles pour le déstabiliser.

Plus grave des charniers sont découverts dans le fief de Jammeh et les identifications des restes ne laissent aucun doute : il s’agit de victimes du despote qui ont été froidement exécutées.

Maintenant il faut agir et demander l’extradition du monstre. La Guinée-Equatoriale ne peut pas protéger un assassin qui a commis des crimes contre l’humanité imprescriptibles.

Malabo n’a pas les moyens de résister à la communauté internationale si des pressions fortes et continues sont exercées à l’ONU, à l’UA et partout dans le monde.

Ce combat doit être mené pour la justice.