Sur les pas de son voisin marocain, le gouvernement Algérien table sur l’industrie automobile pour résorber le chômage et assurer le développement de l’économie en crise depuis plusieurs mois. Dans ce sens la joint-venture entre le constructeur automobile allemand, Volkswagen et le groupe algérien Sovac vient d’être officialisée.
Selon nos premières informations, la nouvelle entité située au niveau de la localité de Relizane va gérer une unité de montage d’une capacité de production avoisinant les 100 véhicules par jour. Les responsables de ce projet estime que l’Usine atteindra une capacité de production de plus de 500 000 unités par ans dans les 4 prochaines années.
Mobilisant un investissement global de 160 millions d’euros, le nouveau projet s’étale sur une superficie de 150 hectares dédiés entièrement au projet et à l’écosystème qu’il pourra engendrer. En effet, les autorités algériennes tablent sur le développement d’un « écosystème Volkswagen », dont le géant de l’automobile serait la locomotive. L’objectif est donc de favoriser l’éclosion d’un ensemble de sous-traitants chargés d’alimenter l’unité industrielle du constructeur allemand.
Pour y parvenir, le gouvernement algérien compte accompagner les entreprises sous-traitantes agrées et homologué par Volkswagen. Mesures favorables et incitations fiscales seront donc au rendez-vous, tiennent à souligner les responsables algériens.
Pour rappel, Volkswagen ne prendra qu’une participation minoritaire dans la joint-venture, loi du 49/51 oblige. S’agissant des détails du montant de son engagement financier, le géant allemand ne laisse rien filtrer pour. Le groupe insiste toutefois sur son apport important en termes de formation des ressources humaines et du développement technologique.