La longue grève des enseignants du Sénégal a pris fin. Tous les syndicats ont appelé à une reprise des cours et se sont félicités des décisions prises par le chef de l’État sénégalais pour revaloriser l’indemnité de logement de 60 000 FCFA à 100 000 FCFA selon un échéancier, avec des augmentations successives de 15 000 FCFA dès le mois d’octobre 2018, avec une autre tranche en janvier 2019 et une dernière en 2020.
C’est le président Macky Sall, lui-même qui a reçu les syndicalistes le 27 avril et a finalisé un accord, accepté par tous, avec eux. Tous les autres problèmes qui minent l’école sénégalaise ont été passés au crible et vont faire l’objet de discussions approfondies entre le gouvernement et les acteurs de l’éducation.
Le président Macky Sall qui est un pur produit de l’école sénégalaise publique considère que les enseignants méritent le meilleur des traitements possibles, condition sine qua none pour le développement d’un système éducatif de qualité dont le pays de Senghor peut et doit être fier.
C’est l’avenir de la nation qui est en jeu car seule l’école peut favoriser la réussite du plus grand nombre, des enfants de toutes les contrées du pays. La démographie galopante et les contraintes budgétaires sont des défis à relever.
Les enseignants qui sont des patriotes lucides ont compris et ont remercié le président Macky Sall pour son engagement en faveur d’une école républicaine de qualité accessible à tous les enfants du pays. Il en a bénéficié et voudrait qu’il en soit de même pour tous les fils du Sénégal.
Face aux représentants des enseignants son discours de vérité a fait mouche car personne ne peut le soupçonner de vouloir pénaliser l’institution scolaire d’une façon ou d’une autre.
Il a ainsi obtenu d’eux des concessions pertinentes qui ont permis de sauver l’année scolaire.
Dès lundi, tous les cours vont reprendre et les services compétents vont se pencher sur un réaménagement pour que le quantum scolaire soit respecté et que les examens soient reprogrammés en conséquence.
Il faut dire que la radicalisation de certains enseignants était l’ombre portée de visées politiciennes qui n’avaient rien à voir avec des revendications syndicales légitimes.
Les opposants qui avançaient masqués en syndicalistes ont échoué dans leur vaine tentative de saborder l’année scolaire. L’objectif était de prolonger la crise et de la durcir jusqu’aux échéances électorales de 2019.
Ce complot a lamentablement échoué car la majorité des enseignants a refusé de sacrifier l’avenir des enfants de la nation sénégalaise. Les opposants doivent trouver d’autres subterfuges et, toujours prendre en compte la perspicacité et les qualités de leader de Macky Sall.
Cette fois-ci encore, il a su convaincre ses interlocuteurs et désamorcer une crise majeure.
Parce qu’il sait écouter et se faire respecter car le dénouement de la crise est due aussi à l’appel qu’il avait lancé avec une certaine fermeté qui a eu les effets escomptés.
Gouverner, en démocratie, c’est dialoguer dans la sincérité et le respect, avec comme boussole l’intérêt national. Le président Macky Sall vient encore d’en faire la démonstration avec une maestria qu’il faut saluer.