Les universités africaines n’arrivent toujours pas à rivaliser avec les établissements internationaux. Dans son classement annuel publié récemment, le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy a affirmé que 15 universités africaines de quatre pays dont l’Afrique du Sud, l’Égypte, la Tunisie et le Nigeria figurent dans le classement des meilleurs établissements d’enseignement supérieur du monde dans son édition 2019.
Sans surprise, c’est les universités de l’Afrique du Sud qui domine le classement au niveau du continent. Selon le rapport, huit universités de ce pays sont présentes au niveau du classement. L’Égypte est, quant à elle, représentée par cinq établissements alors que la Tunisie et le Nigeria sont représentés par un seul établissement chacun.
Plus en détails, le rapport confirme que c’est l’université du Cap, classée dans le top 300 mondial qui est la première en Afrique. Elle est suivie de l’université de Witwatersrand (Wits University) à Johannesburg et celle du Caire en Égypte. Les autres établissements africains du classement sont les universités de Stellenbosch, du KwaZulu-Natal, de Pretoria, du Nord-Ouest et d’Afrique du Sud pour la république sud-africaine. Les Université Ain Shams, d’Alexandrie de Mansoura et de Zagazig en Égypte, l’université de Tunis El Manar en Tunisie et l’université d’Ibadan au Nigeria.
Sur le plan international, c’est toujours l’université de Harvard qui arrive à la première position, suivie de celle de Standford. Les universités américaines dominent le classement avec 16 établissements sur les 20 premières. Le premier établissement européen, Cambridge, en Angleterre, se classe à la 3ème place suivi de celui de Zurich présent à la 19ème position mondiale.
À rappeler que Shanghai Ranking Consultancy est un rapport qui classe les 500 meilleurs établissements d’enseignement supérieur du monde depuis 2003. Le classement prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel et médailles parmi les étudiants diplômés et professeurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leurs disciplines, ou encore le nombre de publications dans les revues Science et Nature.