Au moins 24 personnes ont été tuées et une quarantaine d’autres étaient portées disparues samedi dans l’est du Zimbabwe. Et ce, après le passage du cyclone Idai, qui a aussi frappé le Mozambique voisin.
Le nombre de personnes portées disparues se monte pour l’instant à 40, selon les autorités zimbabwéennes. L’armée nationale zimbabwéenne a engagé les efforts de sauvetage mais les ponts qui ont été détruits ralentissent leurs efforts.
Des milliers de personnes ont été touchées, l’électricité a été coupée et les principaux ponts ont été inondés dans cette région de Manicaland, limitrophe du Mozambique, selon un élu zimbabwéen, cité par l’AFP.
Le passage du cyclone Idai sur le Mozambique vendredi a causé la mort d’au moins 19 personnes et virtuellement coupé du reste du pays la ville côtière de Beira (centre), privée d’électricité, de téléphone et même d’aéroport. Les autorités de Maputo avaient placé en début de semaine la région en alerte rouge en prévision de l’arrivée d’Idai et ordonné l’évacuation des populations les plus menacées.
Le centre du Mozambique est noyé depuis le début du mois sous de fortes précipitations qui avaient fait, avant le passage du cyclone Idai, au moins 66 morts et près de 150.000 sinistrés, selon les autorités locales.
Ces fortes pluies ont également frappé le sud du Malawi voisin, où elles ont fait 56 morts, près d’un million de sinistrés et plus de 80.000 déplacés, selon le dernier bilan publié par le Département local de gestion des risques.
Le Mozambique et le Malawi, deux des pays les plus pauvres du monde, sont soumis depuis des années déjà à de longues périodes de sécheresse alternant avec des épisodes de fortes pluies dévastateurs.