Finalement Zuma a jeté l’éponge. Il a démissionné avec effet immédiat à la suite d’un deuxième discours à la nation ce jour. Il affirme toujours être en désaccord avec l’ANC mais se plie à sa décision.
C’est ainsi l’épilogue d’un long feuilleton politique qui va laisser des traces. Le leadership de l’ANC est durablement écorné et Ramaphosa va prendre le pouvoir dans un contexte difficile.
Pourra-t-il redresser la barre d’ici l’an prochain pour remporter les élections législatives qui servent aussi pour le choix du chef de l’Etat élu par la majorité au Parlement ?
Peut-être s’il infléchit sa politique vers la gauche en faisant la part belle aux populations défavorisées.