Les expériences démocratiques africaines sont gangrénées par l’instrumentalisation des ONG et d’une « prétendue société civile », dernier refuge d’opposants déboussolés qui cherchent à obtenir, par d’autres moyens inavouables, ce que le suffrage populaire ne leur donne pas. À savoir l’exercice du pouvoir politique !
Demander la levée de « l’immunité parlementaire de deux députés », comme le demandent des ONG congolaises, avant même de lancer une procédure judiciaire, relève d’une manipulation politicienne qu’il faut dénoncer.
Personne n’a élu aucune ONG, ni aucun membre de la société civile pour représenter le peuple congolais. Ces gens là n’ont aucune légitimité démocratique pour « parler » au nom des citoyens congolais. Leur démarche pue la tactique politicienne à cent lieues et les discrédite politiquement et même moralement.
Si leur « dossier » est aussi solide qu’ils l’affirment contre les députés Denis Christel Sassou Nguesso et Claudia, tous deux enfants du président congolais (soit dit en passant), qu’ils engagent une action judiciaire, avant de faire un « procès médiatique », d’une partialité telle qu’elle trahit leur « camouflage ».
L’observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH) s’est décrédibilisée en portant une telle initiative vouée à l’échec. En effet le manque d’objectivité est telle, la volonté de nuire tellement perceptible, que toute la démarche en est teintée de ridicule.
À l’évidence, la défense des « intérêts matériels et moraux du peuple congolais » est le cadet des soucis des politiciens encagoulés. Le but est d’attaquer politiquement le régime, et curieusement, au moment où les Institutions financières internationales valident son programme économique.
En vérité c’est la réussite politique et économique du président Nguesso qui dérangent ces opposants rejetés par les urnes. Alors, comme partout en Afrique, ils mettent en exergue de « supposés détournements de millions de dollars et/ou d’euros » pour frapper les esprits et essayer de susciter une colère populaire.
La démarche est vouée à l’échec car le président Nguesso en a vu d’autres et ne se laisse pas impressionner par des recalés du vote démocratique. C’est tout de même dommage que des citoyens mus par des visées politiciennes, cherchent à ternir l’image d’un pays qui est sur une pente ascendante économique et sociale jugée et reconnue comme telle sur le plan international.
Mais comme le disait Churchill : « La démocratie est le pire des systèmes à l’exception de tous les autres ». Elle permet à ses ennemis de l’utiliser à des fins inavouables.
C’est pourquoi, la vigilance s’impose pour dénoncer les Tartuffe des ONG et autres associations de la société civile qui avancent masqués.