Les combats entre milices rivales ont repris au sud de Tripoli. Au moins cinq personnes ont été tuées dans de nouveaux combats entre des milices rivales mercredi au sud de la capitale libyenne.
Ces combats font ainsi éclater l’accord de cessez-le-feu conclu en septembre sous l’égide de l’ONU. Selon un premier bilan du ministère de la Santé à Tripoli, cinq personnes ont été tuées et vingt autres blessées dans ces affrontements.
Les combats ont repris en dépit d’un avertissement de la mission de l’ONU en Libye (Manul) qui a mis en garde contre toute violation de l’accord de trêve de septembre.
Entre fin août et début septembre, des combats opposant des groupes armés venant d’autres villes de l’ouest libyen et des milices tripolitaines ont fait au moins 117 morts et plus de 400 blessés.
Les violences s’étaient arrêtées après un accord de cessez-le-feu conclu sous l’égide de l’ONU. Mais une milice venue de la ville de Tarhouna (ouest), la « 7ème brigade », a gardé ses positions depuis au sud de la capitale libyenne, notamment dans le périmètre de l’aéroport de Tripoli situé à 25 km au sud de la capitale et détruit en 2014 dans des violences similaires.
Pour rappel, les principales milices tripolitaines affirment être loyales au Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale, mais cet exécutif peine a imposer son autorité sur ces groupes. Le pays est divisé avec la présence dans l’Est, d’un cabinet parallèle appuyé par l’Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée par le maréchal Khalifa Haftar.