Les victoires réalisées par l’armée libyenne dans sa guerre contre les milices armées de l’organisation État Islamique ont des répercussions très positives sur l’économie du Pays. En tout cas c’est ce qui ressort d’un récent rapport rendu public par la National Oil Corporation (NOC). Selon les premières données, la production libyenne de pétrole a atteint 685.000 barils par jour (Bpj), en hausse de 85.000 bpj par rapport au mois précédent.

Derrière cette hausse importante se cache la réouverture des grands oléoducs des champs pétrolifères d’Al-Sharara et d’Al-Feel, à l’ouest de la Libye, après leur fermeture pendant deux semaines, toujours selon les explications données par NOC dans un communiqué. « L’activité pétrolière va reprendre graduellement sur le gisement d’Al-Sharara, où la production s’élève à 330.000 bpj », a précisé le communiqué, notant qu'”aucune annonce n’a été faite concernant la reprise de la production sur le gisement d’Al-Feel, qui produit 90.000 bpj » lit-on sur le document.

Cette production pourrait atteindre les 900 000 barils par jour estime la compagnie pétrolière nationale de la Libye. En effet, les experts de la compagnie semblent optimistes en espérant atteindre cet objectif au courant du mois de mars prochain. Toutefois, on est toujours loin des records de production que réalisaient le pays du temps de l’ancien leader destitué, Mouammar Kadhafi. Ces chiffres atteignaient les 1,6 million de Bpj selon les statistiques officielles.

Considéré comme principale source de revenu de la Libye, le secteur du pétrole a souffert, rappelons-le, de la fermeture des ports pétroliers par les milices. Une fermeture qui avait conduit à une baisse considérable de la production du pays qui ne dépassait plus les 250 000 Bpj dans les meilleurs des cas. Une situation qui dure depuis la chute du régime de Kadhafi en octobre 2011.