Karim Wade sait parfaitement qu’il ne peut pas être candidat à l’élection présidentielle sénégalaise du 24 février 2019. Parce qu’il a un casier judiciaire qui l’en empêche !
En effet condamné à 6 ans de prison ferme, de manière définitive et ayant passé plus de 3 ans derrière les barreaux, il est exclu d’office des joutes électorales présidentielles. C’est la loi d’un pays souverain, le Sénégal qui en a ainsi décidé.
En outre, Karim Wade doit à l’État 138 milliards de FCFA au titre d’amendes infligées par le tribunal pour avoir détourné des deniers publics. S’il met les pieds au Sénégal, il sera contraint de payer cette somme, y compris, si nécessaire, par corps. Ce qui veut dire que s’il ne paie pas, il sera emprisonné, une fois encore.
D’aucuns affirment que ce ne sera pas le cas. Qu’ils se détrompent car l’État de droit fera respecter la loi. Lorsqu’il avait jugé et emprisonné Karim Wade les mêmes prédisaient l’apocalypse et, ont fini par se rendre à l’évidence : Karim Wade a été déféré et il ne s’est rien passé. Car il avait volé le peuple sénégalais et avait abusé du pouvoir que son président de père lui avait délégué.
Il était le « ministre du ciel et de la terre », l’homme pour qui, un avion était loué et mis à sa disposition par l’Etat. Coût : 7 milliards de FCFA pour un avion qui en avait coûté…4 ??? Vous avez dit dilapidation des deniers publics ?
Cet homme ose-t-il aujourd’hui demander à cour de justice de la CEDEAO de lui « donner » un droit que ses propres méfaits lui ont enlevé : celui de se présenter à l’élection présidentielle ? De qui se moque-t-on ?
N’est pas candidat qui veut car il y a des critères fixés par la loi ; quel que soit le pays concerné. Un repris de justice, un homme au casier judiciaire défloré, ne remplit pas les conditions exigées par la loi au Sénégal. Karim Wade est dans ce cas, à l’heure actuelle.
Il a été gracié mais cela ne suffit pas. Il lui faudrait une amnistie que, seule l’Assemblée nationale du Sénégal peut voter. Et cela n’est pas à l’ordre du jour.
Pour la bonne raison que les méfaits de Wade fils ont coûté très cher au pays, dans de nombreux domaines.
D’aucuns affirment qu’il serait un « candidat sérieux » mais ce sont des gens qui délirent car lorsque Karim Wade s’était présenté aux élections municipales de 2009, à Dakar ; il avait été battu dans son propre bureau de vote au quartier du Point E à Dakar. Ce jour là, son père, sa mère et sa sœur ont été, aussi, battus, dans leur propre bureau de vote.
Trois ans plus tard, Wade père a été humilié, au second tour de l’élection présidentielle de 2012 : Macky Sall, l’emportant avec plus de 65% des voix. Ces faits incontestables prouvent que Karim Wade n’est pas populaire et ne représente aucun danger politique.
Cependant la loi c’est la loi, et elle s’applique à tous. Karim Wade s’agite parce qu’il a la nostalgie des années de jouissance du pouvoir. Il doit se réveiller de son sommeil dogmatique et voir la réalité en face : Il ne sera pas candidat à la présidentielle de 2019.