La loi portant révision du code électoral a été adoptée par l’Assemblée nationale par 111 voix contre 14.

Après la loi sur les parrainages votée le 19 avril, promulguée et publiée dans le journal officiel le mois suivant, la loi portant révision du code électoral a été adoptée par l’Assemblée nationale par 111 voix contre 14 ce jour.

Cette dernière permet la mise en œuvre de la première qui exige de tout candidat d’être parrainé. Auparavant seuls les candidats indépendants y étaient assujettis depuis 1991.

Il s’agit donc d’une avancée démocratique qui permet de « filtrer » les candidatures pour éviter des actions caricaturales comme celles observées en juillet dernier à l’occasion des législatives où 47 listes étaient engagées. Au final seules 14 avaient obtenu des suffrages suffisants pour avoir, au moins, un député. Et il faut noter que sur ces 14, seules 7 ont atteint le quotient électoral ; les autres 7 ont bénéficié du « plus fort reste ».

La loi sur les parrainages va clarifier l’espace politique et pousser à des regroupements salutaires tout en permettant à la Nation d’économiser de l’argent dans les dépenses pour organiser les élections.

Les opposants qui ont cherché vainement à empêcher l’adoption de la loi annoncent une manifestation de rue pour le 13 juillet. Pourquoi cette date ? Sans doute pour éviter une Bérézina car, en ce moment les sénégalais ont les yeux rivés sur les petits écrans pour suivre le « Mondial Russe » où sont engagés les LIONS DE LA TERANGA.

Le moment venu, ils iront voter tranquillement pour le candidat de leur choix, librement et dans la transparence. Tout le monde le sait, comme tout le monde sait aussi que personne ne peut truquer des élections au Sénégal.

Deux alternances édifiantes en 2000 et 2012 en ont apporté la preuve irréfutable.
Objectivement donc la querelle sur les parrainages était vaine.

Ce chapitre est clos. Ceux qui veulent être candidat ont intérêt à chercher leurs parrainages dès maintenant à travers le pays. Les protestations de la 25ème heure sont peine perdue.