L’opposition politique sénégalaise a marché, vendredi après-midi à Dakar.

À près d’un an de l’élection présidentielle prévue le 24 février 2019, certains opposants sénégalais ont battu le macadam hier pour faire le buzz.

Cette marche autorisée n’avait aucune justification réelle. C’est pour quoi elle a été un flop car elle n’a pas fait foule-malgré le choix du vendredi pour profiter de la foule des fidèles de retour de la prière- et n’a pas permis à ses organisateurs de délivrer un message fort et crédible aux sénégalais.

Les différents orateurs ont « fait du coq à l’âne » c’est à dire des discours sans fil conducteur, sans cohérence et donc sans colonne vertébrale. Il est vrai qu’aucun des opposants n’a les mêmes préoccupations que ses camarades de marche d’un jour. Nombre d’entre eux sont « candidats déclarés » ou « en puissance » et rêvent de sortir du lot.

C’est ainsi que certains ont parlé de l’« impératif de distribuer les cartes ». Ceux-ci enfoncent une porte ouverte car la distribution des cartes est déjà en cours et a été annoncée publiquement par les autorités compétentes. D’autres « demandent la libération de Khalifa Sall » comme si un procès en correctionnel se juge dans la rue. D’autres anticipent sur leur future défaite en mettant en exergue « les artifices que va utiliser le pouvoir pour gagner ».

Ces derniers, partisans de la théorie du complot oublient volontairement que personne ne peut plus truquer des élections au Sénégal où deux alternances démocratiques l’ont prouvé éloquemment.

Si on pouvait « voler des élections au Sénégal », Abdoulaye Wade n’aurait jamais perdu le pouvoir. Il était prêt à tout, a tout tenté mais a été battu à plate couture.

Si l’opposition pousse d’ores et déjà des cris d’orfraie ; c’est qu’elle a conscience de sa faiblesse. La défaite retentissante qu’elle a subie lors des législatives lui a ouvert les yeux et l’a précipité dans le désarroi. Depuis elle ne sait plus à quel saint se vouer et multiplient les gestes irrationnels jusqu’à chercher, en vain, à ternir la Téranga sénégalaise. La marche est un nouveau pas en avant dans le déni de réalité qui fait sombrer beaucoup d’opposants dans la haine.

Macky Sall, lui travaille pour le peuple sénégalais comme son voyage à Nouakchott le prouve. Il a ainsi résolu une crise grosse de tous les dangers et renouer un dialogue fraternel avec la Mauritanie. Il a encore renforcé son leadership national et international. Il est un homme d’Etat au service de son peuple.

Les opposants eux font dans la surenchère verbale et s’enfoncent dans l’incohérence. Le jeu de dupes entre des hommes qui ne s’entendent sur rien et qui marchent ensemble pour mieux se poignarder dans le dos les uns les autres est à la fois ridicule et pathétique.

Les citoyens ont découvert ce jeu lamentable de personnes qui se combattaient il y a pas longtemps et qui, aujourd’hui veulent faire croire qu’ils sont unis. Ils leur ont tourné le dos. Ils ne gouttent pas leur démonstration biaisée car sans rime ni raison.

C’est le manque de cohérence qui disqualifie ces opposants marcheurs déjà essoufflés alors que le marathon électoral vient seulement de commencer.