N’est pas « gilets jaunes » qui veut, et surtout pas à Dakar ! Les membres de l’organisation « gno lank » (nous refusons), objet politique non identifié, et regroupement de recalés du suffrage universel et de leurs souteneurs, eux bien connus et reconnus, ont vu leur demande d’autorisation de manifestation rejetée par le préfet de Dakar. À juste raison!
Car ils avaient pu manifester vendredi dernier, en toute liberté, pour exprimer leur position idéologique et politique. Sur la hausse des prix de l’électricité et toutes autres choses qu’il leur a plu de dénoncer.
Il est vrai que l’engouement des foules n’était pas au rendez-vous et l’échec a été patent. C’est sans doute pourquoi, ils veulent encore tenter un nouveau coup pour voir si, l’arrestation prolongée de certains d’entre eux, pourrait changer la donne et les aider à mobiliser.
Le problème est qu’ils veulent « instituer » des manifestations intempestives permanentes, en « copiant » l’expérience des « gilets jaunes ». Ils se trompent de pays et de référence.
En vérité ils veulent installer la chienlit alors qu’ils n’en ont pas les moyens politiques. Il n’y a ni contexte favorable, ni militants mobilisés et/ou mobilisables. Il y a du Don Quichotte chez ces gens-là dont la démarche s’enlise dans le ridicule.
Ils ont ciblé « Auchan » qui a été adopté par les populations, dans tout le pays. Ils avaient essayé d’empêcher les parrainages, en vain. Ils ont voté contre le candidat de BBY qui a gagné, haut la main, dès le premier tour, avec plus de 58% des voix. Ils sont dans une fuite en avant absurde et cherchent à bloquer la circulation pour « exister ».
L’État ne peut l’accepter car il doit garantir la sécurité publique et la libre circulation des biens et des personnes. Des manifestations libres, autorisées et encadrées, oui. Mais pas tous les vendredis, encore moins en ces jours, les derniers de l’année qui ouvrent le chemin des fêtes de Noël et des Réveillons.
Le moment est très mal choisi pour des manifestations sans rime ni raison. Qui doivent être interdites et qui le sont.
L’autorité de l’État s’exerce pleinement et démocratiquement. La Démocratie n’est pas l’anarchie.