Le chef de l’Etat sénégalais, qui a eu l’insigne honneur de parler en deuxième position, à l’Assemblée générale de l’ONU (une première pour l’Afrique, suite au geste hautement symbolique et très élégant de Joe Biden qui a cédé sa position protocolaire à son hôte sénégalais, Président en exercice de l’Union africaine), a défendu avec brio  son continent.

En demandant un siège permanent  pour l’Afrique au Conseil de sécurité et en se faisant l’avocat  de la souveraineté africaine.
Pour mettre l’accent sur l’impératif de l’exploitation des ressources naturelles ,y compris le gaz qui est un atout de taille pour garantir l’autosuffisance énergétique et l’apport en devises étrangères.

Macky Sall a aussi condamné les luttes d’influence des grandes puissances sur le sol africain ; des conflits importés qui déstabilisent  des régions naguère paisibles.

La voix du Président sénégalais est crédible et audible, car elle est celle d’un leader qui a fait ses preuves dans tous les domaines.

Ses réalisations infrastructurelles sont spectaculaires  et son choix de la liberté démocratique, indiscutable.

En tant que Porte parole de l’Afrique ,il a prononcé un discours qui fera date ,par sa pertinence  et sa sincérité.

Le discours de vérité, met en exergue l’Afrique qui compte sur ses propres forces ,qui exige d’être respectée et reconnue dans ses saines ambitions d’émancipation économique et sociale.

On comprend alors pourquoi ses compatriotes se sont mobilisés pour lui réserver un accueil populaire  et chaleureux ,dans les rues de New-York.

Ceux-ci ont apprécié, à sa juste valeur, l’honneur fait à l’Afrique par le président Biden, qui, à travers Macky Sall, a voulu rendre un hommage à toutes les populations du continent.

Biden n’a pas choisi au hasard le Porte-parole de l’Afrique, le Président en exercice de l’Union africaine, Macky Sall pour le mettre en lumière, en lui cédant sa place.

Celle de l’hôte qui doit souhaiter la bienvenue à tous.

C’est aussi un clin d’œil de la part de celui qui a décidé d’accueillir les chefs d’Etat africains à Washington, au mois de décembre pour un sommet qui renoue avec une tradition digne d’être magnifiée.