Le président du Gabon Ali Bongo Ondimba, va prochainement quitter l’hôpital de Riyad pour se rendre en convalescence au Maroc. Le président était hospitalisé depuis un mois en Arabie Saoudite pour se soigner des suites d’un « malaise ».
Selon l’AFP, qui a annoncé l’information, citant l’entourage du président gabonais, ce dernier viendra à Rabat certainement cette semaine pour une période de « convalescence et de rééducation ».
Le président gabonais et le roi du Maroc Mohammed VI sont très proches depuis des dizaines d’années et le Maroc est bien implanté dans divers secteurs au Gabon. Depuis l’hospitalisation le 24 octobre du président Bongo en Arabie saoudite, la présidence gabonaise n’a communiqué officiellement qu’à deux reprises.
D’abord le 28 octobre pour annoncer que le président avait été admis à l’hôpital du roi Fayçal à Riyad à la suite d’un malaise dû à « une fatigue sévère », consécutive à « une très forte activité ces derniers mois ». Puis le 11 novembre pour dire que le président Bongo était « en phase de recouvrement de la plénitude de ses facultés physiques ».
Mi-novembre, pour pallier l’absence d’Ali Bongo, la Cour constitutionnelle du Gabon a modifié la loi fondamentale, une décision dénoncée avec véhémence par l’opposition et la société civile qui ont parlé de « coup de force ».
La Cour, présidée depuis 1991 par Marie-Madeleine Mborantsuo, pilier du régime Bongo, a ajouté un alinéa à la Constitution prévoyant qu’en cas « d’indisponibilité temporaire », certaines fonctions normalement dévolues au président puissent être exercées par le Premier ministre ou le vice-président.