La commission électorale nationale(NEC) a déclaré Georges Weah vainqueur de la présidentielle libérienne avec plus de 61% des voix après le dépouillement de 98% des bulletins. Son adversaire le vice-président Joseph Boakai obtient un peu plus de 38% des voix. Cette fois-ci l’ex-footballeur transforme le pénalty pour conquérir le pouvoir suprême dans son pays.
Il faut certes attendre la validation des résultats par la cour suprême et auparavant la décision du perdant. Si ce dernier est fair-play, il acceptera sa défaite et félicitera le vainqueur. Mais s’il choisit de contester les résultats ; cela pourrait ouvrir la boite de pandore.
Pour le moment tout semble indiquer qu’il serait difficile de contester la victoire de Weah qui est très large et ne souffre d’aucune ambiguïté. Car tous les observateurs nationaux comme internationaux avaient reconnu que le scrutin s’était déroulé sans aucun problème particulier. D’ailleurs aucune contestation n’a été notée.
Le vice-président Boakai avait affirmé qu’il accepterait les résultats si tout se passait normalement. Il devrait donc prendre acte de sa défaite nette et claire.
Les libériens ont choisi Weah qui va devoir relever le défi d’être un aussi bon président qu’il a été un excellent footballeur, le seul africain qui a gagné le ballon d’or. Il vient de réussir une autre première en se faisant élire chef d’État.