Certains médias sénégalais et certains opposants, en mal d’inspiration, ont glosé, ces derniers temps sur la présence du président Macky Sall et de son épouse à Biarritz.
Ils sont maintenant édifiés : Macky Sall a passé quelques jours dans la localité, en attendant de participer au sommet du G7, à l’invitation du président Emmanuel Macron.
Ce dernier a choisi cinq chefs d’État africains, à savoir, Macky Sall, Kaboré, Kagamé, Al-Sissi, et Ramaphosa pour les associer à ce rendez-vous diplomatique international majeur où ils vont pouvoir discuter du thème : « bâtir un partenariat d’égal à égal avec l’Afrique, continent d’avenir » avec les leaders de 7 grandes nations, parmi les plus développées de la planète.
Que Macky Sall soit intégré à cet aréopage distingué est un motif de fierté et de satisfaction pour les citoyens sénégalais. Il devrait en être de même pour les autres pays concernés. Et, ce d’autant que la France a tenu à préciser qu’elle a voulu mettre en exergue, par son choix, l’action de « pays engagés dans la promotion des libertés ».
Dans le cas du Sénégal, c’est une évidence qui crève les yeux, n’en déplaise à des opposants noyés dans des frustrations nées de déconvenues récurrentes lors des consultations électorales. C’est pour quoi, ils chevauchent toutes les « fake news » qui durent le temps d’une gelée matinale.
Les élucubrations sur les « vacances à Biarritz » ont ainsi volé en éclats, car l’objectif premier du séjour de Macky Sall est maintenant bien connu. Encore que le couple présidentiel a droit à des vacances bien méritées après une année de dur labeur. Comme tous ceux qui ont la chance et la possibilité, selon leurs moyens.
Les faux débats suscités par des opposants en quête effrénée de buzz et des médias instrumentalisés ne peuvent pas prospérer. Les succès électoraux de Macky Sall et de sa coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) le démontrent, de manière incontestable.
En ce qui concerne le sommet du G7, il permettra d’aborder les questions cruciales du développement des partenariats avec l’Afrique, « un continent d’avenir », la lutte contre le réchauffement climatique -dont l’Afrique est une des plus grandes victimes et du combat contre les terroristes- qui menacent la survie même des États.
Biarritz est l’occasion d’un dialogue nécessaire entre le Nord et le Sud, et, à cet égard, il faut saluer la présence de l’Inde, de l’Australie et du Chili. Car, voici ainsi toutes les parties de la planète réunies pour enclencher une réflexion d’envergure sur le destin du monde. Rien de moins !
Les urgences de développement, de lutte anti-terroriste et de sauvetage de l’équilibre écologique concernent tous les peuples de la terre. Le G7 pourrait jouer un rôle important, en ouvrant la voie à des concertations plus élargies et approfondies où des géants comme la Chine, la Russie, voire le Brésil, entre autres seraient conviés.
Le moment n’est pas aux menaces de guerre économique qui plomberait la croissance mondiale qui s’essouffle dans certains pays et non des moindres, mais au dialogue constructif et lucide.
Il faut souhaiter que les délégations africaines présentes à Biarritz apportent ce supplément d’âme nécessaire pour illuminer les consciences et réveiller les cœurs.
Pour que la volonté de marcher ensemble, dans l’intérêt bien compris de tous, l’emporte sur les égoïsmes et la volonté de puissance destructrice et, finalement suicidaire.
