L’opposition sénégalaise est championne toutes catégories de l’intox. Elle (une bonne partie de ses membres) aurait pu faire carrière à Hollywood et compétir pour les « Oscars des navets », chaque année.
Parce qu’elle sait très bien qu’elle a été battue, à plate couture, par le candidat de BBY, Macky Sall. Comme les résultats compilés des 45 départements et des 14 régions-qui sont égrenés par les médias, depuis hier, le démontrent à suffisance.
Les écarts dans les départements de Saint-Louis, Louga, Linguère, Matam, Podor, Nioro, Kaolack, Kaffrine, Birkilane, Bambey, Rufisque, Tambacounda, Mbour, Fatick, Dakar, Kolda, Sédhiou, Guédiawaye, Pikine, Tivaouane, Kédougou, Gossas, Nguinguinéo, Kanel, etc…sont tellement larges qu’ils comblent et dépassent de très loin, les déficits des départements perdus comme Ziguinchor, Bignona, Mbacké et Thiès.
Il faut noter que dans ces départements perdus, le candidat de BBY arrive toujours second, avec des écarts assez faibles. Alors que dans des départements comme Kaolack, beaucoup plus peuplés que ceux de Ziguinchor, Macky Sall gagne avec 70% des suffrages.
À Fatick, il grimpe à 79%, à Kaffrine, il est à 74%, à Louga 64%, à Sédhiou 55% et dans les départements de Matam, Kanel et Podor, les scores, en faveur de Macky Sall sont « soviétiques » avec la cerise sur le gâteau dans la commune de Agnam où il a obtenu…100%.
La messe ou plutôt la « khoutba » est dite et bien dite. La victoire à 57% va évoluer vers 60%, selon tous les analystes objectifs, ceux qui refusent de courber l’échine devant les apprentis-dictateurs comme Sonko et Idrissa Seck qui ont menacé les journalistes.
D’ailleurs ces derniers ont fait face et dénoncé ces attaques dignes de l’époque soviétique ou de la mouvance salafiste. Au Sénégal, les résultats des bureaux de vote sont affichés et tout le monde peut les consulter. Par ailleurs, dans chaque bureau de vote, tous les candidats sont représentés et ces représentants signent le procès-verbal de dépouillement et gardent, par devers eux, une copie qu’il peut transmettre au QG de campagne de son candidat.
Il ne s’agit donc plus que de réunir tous les PV des 14000 et quelques bureaux de vote et de faire des additions. Une opération que l’on apprend à faire à l’école primaire et élémentaire, bien facilitée de nos jours par les machines à calculer incorporée dans les téléphones portables.
Dans ces conditions, comment truquer ? Falsifier des résultats que tous les membres des bureaux de vote connaissent et ont la preuve (le PV) pour le démontrer. Le petit problème est qu’aucun opposant n’avait pu, comme Macky Sall, se faire représenter dans tous les bureaux de vote du pays.
Cela peut justifier la lenteur des calculs chez eux, mais aucunement l’objectivité des résultats. La victoire de Macky Sall est actée par les résultats du verdict des urnes. Rien d’autre !
Évidemment, pour le moment, il s’agit de résultats provisoires car, seul le Conseil constitutionnel est habilité à proclamer les résultats officiels définitifs. Mais, il le fera sur la base des résultats gravés dans les PV et signés par les représentants des candidats. Les choses sont claires et nettes.
Les opposants savent bien tout cela mais persistent dans le déni de réalité. Pour semer la confusion et brouiller les esprits. Ce choix stupide n’a jamais prospéré, ni avec la loi sur les parrainages, ni pour la validation des candidatures, ni pour empêcher le ministre Aly Ngouille Ndiaye d’organiser les élections, ni pour toutes les autres revendications fantaisistes brandies, notamment au niveau de l’Assemblée nationale.
C’est ce comportement enfantin de comédiens ratés qui continue lorsque, contre toute évidence, avec la raclée subie à Dakar où « l’effet Khalifa Sall » tant attendu ne s’est jamais manifesté, même à Grand-Yoff, son fief supposé, où Macky Sall a battu son candidat Idrissa Seck de plus de 1000 voix. Ces chiffres sont incontestables et incontestés.
La comédie des opposants va bientôt se terminer quand les résultats officiels seront proclamés et qu’ils vont constater l’étendue de leur défaite. La déferlante Macky Sall est une réalité et la victoire à Dakar devrait leur dessiller les yeux. Mais la haine rend aveugle.