L’honneur qu’a fait le président des États-Unis d’Amérique de réserver sa première visite officielle à l’étranger à l’Arabie Saoudite, au Qatar et aux Émirats arabes unis est allé droit au cœur des peuples de ces États et à leurs leaders, qui se sont surpassés pour l’accueillir avec un faste qui restera, à jamais, dans les mémoires.
Pour magnifier le choix du président Trump, qui témoigne d’une amitié doublée d’un respect, qui exigeait, en retour de la part de ses hôtes, un témoignage de reconnaissance et d’admiration.
Les trois États ont été à la hauteur, avec l’Arabie Saoudite qui a ouvert les cérémonies avec inventivité, élégance et étalage du génie de l’hospitalité arabe.
Le Qatar n’a pas été en reste et a su rester sur les hauteurs que son prédécesseur avait atteintes avec grâce et solennité.
Avec les Émirats arabes unis, ce fut l’apothéose.
Tout y était : le faste a tutoyé le sublime pour offrir un ballet de génie, d’une beauté sans égale.
C’est comme si toutes les magnificences de l’Arabie éternelle étaient conjuguées avec maestria pour éclabousser les yeux avec un spectacle féerique.
Sur le plan de la coopération bilatérale, c’est encore Abou Dhabi qui a crevé le plafond avec un engagement de 1 400 milliards de dollars d’investissements sur 10 ans, Riyad ayant affiché 600 milliards de dollars et Doha 200 milliards de dollars.
À l’évidence, les États du Golfe choisis ne l’étaient pas par hasard.
Ils avaient du répondant et, leurs leaders, la vision politique pour s’engager dans un partenariat reconfiguré, ciblant les défis du futur.
Sur ce plan aussi, c’est Sa Majesté Sheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan qui a donné le la, avec des investissements records dans le domaine de l’intelligence artificielle, qui est l’une des variables majeures d’aujourd’hui et du futur proche.
Cela ne saurait surprendre, car le président des EAU est un visionnaire qui a déjà investi massivement dans les domaines de l’industrie spatiale, nucléaire et de l’enseignement supérieur, entre autres secteurs qui feront la différence entre les nations.
C’est un leader qui parie sur la jeunesse et qui lui donne les moyens de porter les ambitions des peuples arabes.
Ces peuples ont marqué l’Histoire et ont tous les atouts pour continuer à le faire, en restant aux avant-postes.
Un leader arabe, héritier d’une civilisation grandiose, qui a d’ores et déjà marqué d’une empreinte indélébile la geste de l’homme sur terre, a le devoir de continuer à marcher dans les pas de ceux qui ont fait la fierté du monde et contribué à en tracer le chemin de gloire et d’excellence.
Accueillir Trump était aussi l’occasion de lancer un message au monde pour annoncer, avec éclat, la Renaissance arabe du XXIᵉ siècle.
Les avions de combat F-15, qui ont accueilli Trump dans les airs, subliment la figure du chameau légendaire et ont écrit un message de lumière dans le ciel de l’Arabie nouvelle et sans complexe.