Zemmour n’est pas Dupont, il n’est pas non plus un énarque et il n’en peut plus de ruminer son humiliation d’avoir été recalé, par deux fois ,à l’examen d’entrée à la prestigieuse Ecole nationale d’administration (ENA),dans les années 80.
Jugé inapte, incapable et incompétent pour devenir fonctionnaire d’élite, Zemmour a sombré dans la déprime et ,depuis lors, traine un complexe d’infériorité qui le ronge et le pousse à vouloir se « montrer plus français que les français », qui rient sous cape, lorsqu’ils l’entendent creuser dans ses racines algériennes et sépharades, ou plus souvent ,tenter de les oublier, pour construire une histoire de France chimérique qui fait de Pétain, « un sauveur de Juifs » et de lui, « un français de souche » ?
Zemmour est un cas qui relève de la psychanalyse, une « tortuosité française », abreuvée aux sources nauséabondes de l’extrême droite pétainiste, raciste, nostalgique de l’OAS vaincue,avec son modèle nazi .
Pour se venger de la France bourgeoise qui l’a rejeté et jugé indigne de sa « Noblesse d’Etat »,il est devenu le plumitif vengeur,et maintenant le politicien vulgaire, déjà condamné pour injures racistes.
Il cherche à prendre la place laissée vacante par Jean-Marie Le Pen pour ramasser du blé ,amuser la galerie ,en devenant le chouchou d’une extrême droite orpheline qui patauge dans les eaux sales d’un racisme hideux, islamophobe, avec une lâcheté sans bornes.
L’attaque contre la communauté sénégalaise de France en témoigne éloquemment.
Si Zemmour était courageux, pourquoi il ne cible pas les Arabes, beaucoup plus nombreux que les sénégalais en France ?
Parce qu’il sait que leur nombre est une force qui peut aussi s’exprimer ,de manière importante ,dans les urnes.
Et qu’une réaction plus musclée serait enclenchée dans des zones géographiques que Zemmour évite rigoureusement de visiter.
Zemmour joue les Zorro de pacotille, mais n’est ni fou ,ni téméraire.
Il s’acharne donc sur les sénégalais, pas les chinois du 13 ème arrondissement de Paris.
Pas les riches touristes, qui achètent aussi des pans entiers du « patrimoine français »,y compris des châteaux et des vignobles.
Pas même les consommateurs de crack !
Mais oui ,s’il y a des vendeurs ,il doit y avoir aussi des acheteurs, et au début de la chaîne, des grands fournisseurs.
Il ne faut surtout pas demander à Zemmour de réfléchir, car il avait échoué à l’ENA .Il est donc incapable de disserter juste, de manière pertinente.
Trouver des boucs-émissaires, comme les sénégalais, c’est commode et on ne risque pas gros.
La lâcheté est une maladie incurable et Zemmour en est infectée depuis toujours.
Il s’y ajoute qu’il n’a ni charisme, ni éloquence, encore moins une plastique d’athlète et/ou « une gueule ».
Son visage n’imprime pas, ses paroles non plus et cela explique ,en grand partie l’échec de sa campagne.
Il y a aussi et surtout que ses idées frelatées sur l’immigration, l’Islam ,les femmes et l’histoire de France, sont balayées par une actualité brûlante qui fait parler la poudre en Ukraine.
Dans cette campagne électorale bouleversée, Zemmour a perdu ses repères et ses fiches apprises par cœur qui ne sont plus de saison.
Son « doigt d’honneur », continue de plomber son image éclaboussée ,à jamais par la haine.
Les Sénégalais méprisent Zemmour qui se cache pour venir en Afrique quémander des sous.
Zemmour sera bientôt un chiffre éliminatoire sur la liste des recalés du premier tour de la Présidentielle.
Il n’aura pas l’oral de rattrapage qui l’avait englouti au concours de l’ENA.
Cette fois-ci ,encore, l’échec sera au rendez-vous ,car les français n’ont pas besoin d’un homme qui pue la médiocrité ,l’incompétence et la lâcheté.
La bulle Zemmour a éclaté, malgré les ralliements de certaines figures du Rassemblement national, car son entrée en campagne a été un ratage.
N’a pas la stature présidentielle qui veut !
La noblesse d’Etat passe par les concours et la noblesse, tout court, est affaire de cœur ,de générosité ,de raffinement et d’élégance.
Toutes choses qui ne riment pas avec Zemmour ,le rabougri.
Devenir « insulteur public », n’est pas au programme pour quelque poste que ce soit dans une République qui se respecte.