Jean Luc Mélenchon refuse toujours d’appeler à voter Macron contre Marine Le Pen.

Les extrêmes se touchent et les extrémistes finissent toujours par se rencontrer. Pour qui en doutait encore l’attitude de Jean Luc Mélenchon qui refuse d’appeler à voter Macron contre Marine Le Pen en est la preuve irréfutable qui ne souffre d’aucune contestation.

Le faux prophète Mélenchon de la « France Insoumise » se révèle tel qu’il est : « un petit monsieur », narcissique et mauvais perdant. En 2002 il affirmait pourtant : « Ne pas faire son devoir républicain en raison de la nausée que nous donne le moyen d’action, c’est prendre un risque collectif sans commune mesure avec l’inconvénient individuel.»

Cette année il a affirmé : « Si Le Pen passe ; ce sera la guerre généralisée ». Mais alors pourquoi ne pas être conséquent et cohérent, digne et fidèle à ses propres idées ? Mélenchon n’en est pas à un revirement près. L’homme se consume dans une haine générée par ses desseins inassouvis et ses ambitions avortées.

À la prochaine élection (en 2022) il sera septuagénaire et ses chances de participer vont beaucoup s’amenuiser. C’était donc probablement son dernier combat et la désillusion est immense pour un homme que les sondages ont fait rêver. Mais s’il lui restait encore un peu de lucidité, il aurait compris que son programme fourre-tout, emballé dans une réthorique qui peut faire musique douce à l’oreille des jeunes esprits ou des adultes rêveurs, ne peut pas être appliqué.

Si jamais il l’était, la France ferait un recul économique, social, politique et diplomatique de plusieurs dizaines d’années. Ce serait la ruine pour des millions de citoyens et la faillite pour l’Etat.

À quelques nuances près ce sont les mêmes recettes pourries qu’ils mettent en exergue : la sortie de l’euro et de l’Europe, le repli identitaire, l’enfermement politique et diplomatique, le refus du réel et l’incompétence dans le népotisme que Marine Le Pen propose. Ces deux là sont d’accord sur presque tout avec des projets similaires mis en boîte dans des emballages différents : rouge stalinien pour Mélenchon et noir fasciste pour Le Pen. C’est cela la vérité crue.

Avec en prime pour Le Pen un racisme et un antisémitisme affichés comme son refus de reconnaître la responsabilité de l’Etat français dans la « rafle du Vel’d’Hiv » le prouve encore une fois. Combien de fois son père Jean-Marie Le Pen a-t-il été condamné pour ses propos anti-sémites ? Tel père, telle fille !

L’ADN du Front National porte les germes du racisme et de l’antisémitisme. Tout le monde le sait. Maintenant ceux qui cherchent à s’accommoder de cela oublient que Hitler a été élu démocratiquement avant de faire tomber une chape de plomb sur l’Allemagne.

Jean Luc Mélenchon n’ignore rien de tout cela. Il joue la carte du cynisme pour essayer de se positionner pour les élections législatives. Mais il risque d’avoir des surprises désagréables avec ses soutiens communistes et autres qui n’apprécient pas du tout son choix mesquin, anti-patriote et lamentable d’aider Marine Le Pen. Car ne pas appeler à voter Macron n’a pas d’autre signification.

Eliminé dès le premier tour, il sera révoqué moralement et politiquement après le deuxième.

Macron va gagner qu’il le veuille ou non et il va être lui la honte de la France, ce Mélenchon qui est donc un mélange douteux des genres et un tartuffe politique.

En fait c’est le véritable visage de l’homme qui est dévoilé. Mélenchon est un aigri. Il n’a pas compris que la mondialisation est l’horizon indépassable du monde moderne actuel. Etre de gauche c’est faire avec. Pour en atténuer certaines brutalités pour les populations. Non déclarer qu’on va l’éliminer : c’est impossible.

La Chine et la Russie ont bien compris et la première tellement bien qu’elle truste les première places de l’économie mondiale. La France ne peut pas aller à contre-courant. Elle a tous les atouts pour s’imposer dans la mondialisation, renforcer son économie, créer des millions d’emplois. Et sécuriser son système social. Comme le disait Lionel Jospin : « oui à l’économie de marché, non à la société de marché ». C’est le projet de Macron, un homme jeune et compétent qui connaît la nouvelle économie dans toutes sa complexité.

Son expérience de banquier est un atout. Comme son passage au ministère de l’économie et finances. Mélenchon est vieux et jaloux. On peut le comprendre. Mais son option est incompréhensible. Il ternit son image pour toujours et demain sera traité comme Marine Le Pen avec qui il a choisi de faire cause commune. Il pourra dire après ce qu’il voudra ; il restera complice de l’héritière Le Pen.

Au bal des extrémistes, il a répondu présent et s’est compromis à jamais. La haine abolit souvent le jugement. Elle obscurcit sûrement la raison. Elle détruit les consciences et précipite certains dans les abîmes de l’histoire.

Mélenchon peut encore se rattraper d’ici le 7 mai. Après ce sera trop tard.