Après le Burundi et l’Afrique du Sud, c’est la Gambie, pays d’origine de la procureur de la CPI, Fatou Bensouda qui annonce son retrait.
C’est un nouveau coup dur pour une institution que les Africains ont décidé de saborder en révolte contre son inclination à cibler les ressortissants du continent.
La partialité de la CPI est évidente et a fini par susciter un rejet qui est entrain de se propager dans toute l’Afrique .
La décision de l’Afrique du Sud, pays démocratique et géant économique, sans oublier l’héritage de la lutte victorieuse contre l’Apartheid, produit une onde de choc dévastatrice. Les dictateurs comme YAYA JAMMEH de la GAMBIE trouvent ainsi une opportunité pour quitter une institution qui pourrait les menacer personnellement.
D’autres pays vont probablement suivre le même chemin pour déserter une institution décriée. Pourtant le bon combat aurait été d’agir au sein de la CPI pour la transformer et la rendre plus juste dans son action qui ne devrait épargner aucun continent.
Mais comment défendre une telle position lorsque des pays parmi les plus puissants du monde comme les USA, la CHINE et la RUSSIE ont refusé d’y adhérer ?